Archives des Learning Stories - Antropia ESSEC https://antropia-essec.fr/category/learning-stories/ Accélérateur d'entreprises sociales de l'ESSEC Fri, 16 Feb 2024 13:31:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 https://antropia-essec.fr/wp-content/uploads/2019/01/cropped-logo-Antropia-Black-32x32.png Archives des Learning Stories - Antropia ESSEC https://antropia-essec.fr/category/learning-stories/ 32 32 4 questions à… Louis Soutrelle, étudiant et porte-parole – membre du Conseil d’Administration chez Nightline https://antropia-essec.fr/4-questions-a-louis-soutrelle-etudiant-et-porte-parole-membre-du-conseil-dadministration-chez-nightline/ Tue, 10 Oct 2023 13:59:33 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=14947 Depuis 2016, l’association Nightline France agit en faveur de l’amélioration de la santé mentale des étudiants et des jeunes :  A l’échelle individuelle, en permettant à chaque jeune de prendre soin de sa santé mentale et d’acquérir les bons réflexes pour vivre ses années étudiantes sereinement, grâce à la ligne d’écoute nocturne et sa promotion […]

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Depuis 2016, l’association Nightline France agit en faveur de l’amélioration de la santé mentale des étudiants et des jeunes : 

  • A l’échelle individuelle, en permettant à chaque jeune de prendre soin de sa santé mentale et d’acquérir les bons réflexes pour vivre ses années étudiantes sereinement, grâce à la ligne d’écoute nocturne et sa promotion directement dans les établissements d’enseignement mais aussi sur les réseaux sociaux.
  • A l’échelle collective, en permettant aux jeunes de prendre également soin de la santé mentale des autres dans une logique de pair-aidance et d’aller-vers : en formant les 250 étudiants bénévoles de l’association à l’écoute active, sans jugement et non-directive, ou en formant des étudiants à devenir des sentinelles étudiantes* (déjà 190 en Ile-de-France).
  • A l’échelle systémique, en développant des actions fortes de recherche, de communication et de plaidoyer avec d’autres acteurs phares (ligne d’écoute 3114, Psycom, Dites je suis là ou encore Cop1, le RESES, l’AFEV…)

*Les sentinelles étudiantes reprennent le principe des étudiants relais-santé, en se concentrant sur la prévention du suicide en repérant et orientant des pairs en détresse. Sentinelle est un dispositif né de la « stratégie de prévention multimodale du suicide » à un niveau national pour que les citoyens et non soignants puissent aider à la prévention du suicide. Nightline, avec l’aide du Groupement d’Etudes et de Prévention deu Suicide (GEPS), qui a aidé à crée le dispositif au niveau national, et des ARS, propose de former des sentinelles étudiantes, là où le dispositif national ne concerne pas que les étudiants.

A l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu tous les ans le 10 octobre, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Louis Soutrelle, étudiant et ancien écoutant bénévole, désormais porte-parole de l’association Nightline.

 

Quels sont les principaux problèmes auxquels nous faisons face en France concernant la santé mentale des étudiants ?

Beaucoup d’études ont été réalisées dernièrement, par Santé Publique France, l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) ou encore l’INSERM, pour essayer de dresser un état des lieux de la santé mentale des étudiants en France. Malheureusement, les résultats des études de ces derniers mois et de ces dernières années vont dans la même direction : les jeunes ne vont pas bien en France, en tous cas une partie trop importante d’entre eux. Un étudiant sur trois souffre de symptômes dépressifs, un étudiant sur trois souffre de symptômes d’anxiété, et un sur cinq révèle des pensées suicidaires. Et il s’agit des chiffres les plus “cléments”… L’étude de la Mutuelle Des Etudiants (LMDE) parlait de 68% d’étudiants en situation dépressive, 68% en situation d’anxiété, et un tiers ayant déjà eu des pensées suicidaires.

Ce sont des chiffres inquiétants qui ont été, comme les études commencent à le souligner, accentués par la crise du Covid. Même s’il faut faire attention : l’état de mal-être existait généralement depuis bien plus longtemps, et a été accentué par la crise. 

Nous avons constaté les impacts du Covid via les pics d’appels sur notre ligne d’écoute nocturne au moment des confinements. Cependant, aujourd’hui, nous recevons toujours beaucoup d’appels, et l’augmentation est constante.

 

 

Quelles sont les causes racines à ces problèmes ?

La santé mentale, de manière générale, est un sujet complexe car influencé par énormément de facteurs : sociaux, culturels, économiques, politiques, environnementaux. Le point commun de toutes les personnes qui nous appellent est qu’elles ont envie de parler à un autre étudiant, pour avoir des informations diverses et variées. Elles se sentent aussi parfois seules, ou d’autres fois elles ne se sentent pas bien. Cependant, ces sentiments peuvent naître pour beaucoup de raisons : l’une est obligée de sauter des repas à la fin du mois, l’autre vient de se prendre la tête avec son copain ou sa copine… Pour donner un repère, les 3 sujets qui reviennent le plus souvent sur la ligne d’écoute sont les difficultés dans la relation à l’autre (la famille, les amis, les amours), l’isolement, et le stress et l’anxiété liés aux examens.

Aujourd’hui, à tout cela s’ajoutent l’inflation, qui accroît le risque de précarité étudiante, mais aussi les questions climatiques et géopolitiques génératrices d’angoisses.

Il faut également souligner que l’accès aux soins de santé mentale est encore limité. Nous constatons que nous faisons des appels d’écoute certes, mais aussi des appels d’orientation : des étudiants souhaitent voir un psychologue mais ne savent pas comment s’y prendre, ils ne savent pas que le dispositif Mon soutien psy existe, ils ne savent pas énormément de choses en fait. Il faut donc à la fois les autonomiser sur le sujet, mais en parallèle d’un travail des universités qui doivent davantage mettre en lumière les solutions qui existent. Lors de ma dernière visite en amphi, trois étudiants sur la cinquantaine présents connaissaient le Service de Santé des Étudiants (SSE) par exemple. 

L’accès aux soins est aussi limité car les structures publiques (Bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU), Centre médico-psychologique (CMP)…), il faut souvent attendre plusieurs mois avant d’obtenir son premier rendez-vous. Les étudiants doivent donc soit attendre plusieurs mois, soit payer leurs consultations en libéral. En gardant en tête que, d’après une étude de l’OVE en 2021, 25% des étudiants ont renoncé à aller voir un professionnel en raison d’un manque de moyens financiers. 

 

Quels sont les enjeux à venir ? Et les ambitions de Nightline ? 

Nous portons le message qu’il est nécessaire d’agir pour une meilleure santé mentale des jeunes et des étudiants, encore plus parce qu’il s’agit d’une population avec un risque plus important de dégradation de la santé mentale : période de construction de soi plus ou moins facile, départ loin de la famille pour la première fois et risque d’isolement, stress et anxiété liés aux études… 

Nous défendons, dans nos communications et dans nos contacts avec les décideurs publics, la nécessité de développer une stratégie nationale de la santé mentale des jeunes, avec les moyens financiers associés.

En 2020, notre recherche montrait que la France comptait un psychologue pour 30 000 étudiants, quand les recommandations internationales sont de un psychologue pour 1500 étudiants. A la suite de ce premier plaidoyer, nous sommes passés à un psychologue pour 15 000 étudiants : c’est mieux, mais toujours insuffisant. 

En 2022, notre plaidoyer portait sur l’évaluation des propositions du gouvernement, à l’image du Chèque Psy utilisé par seulement 1% des étudiants, ou le dispositif Mon soutien psy boycotté par 90% de la profession (en raison des faibles rémunérations). 

Il faut développer une démarche de santé mentale inclusive et pluridisciplinaire : encourager tous les membres de la société à se mettre autour de la table, pour mieux répondre à la diversité des besoins des étudiants, en disposant d’un large éventail de ressources. Il ne faut pas agir en silo mais dans une logique de parcours, à l’image de notre partenariat avec l’association Cop1 : lors des distributions des paniers repas, nous étions présents pour parler de Nightline. Utiliser cette complémentarité est notre meilleur moyen de faire connaître nos solutions.

Si le Covid a eu la conséquence néfaste d’aggraver les états de mal-être, il a aussi mis en lumière la situation dégradée des étudiants, avec la multiplication des reportages à ce sujet. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de santé mentale, on démocratise le sujet. Nightline prône l’intérêt de parler santé mentale, de déstigmatiser le fait que “parfois c’est ok de se sentir mal”, que “c’est ok d’aller en parler à un professionnel de la santé, à la famille, aux amis”. Mais attention à ce que ce ne soit pas un “effet de mode”, et que les actions menées en ce moment par le gouvernement notamment, qui sont des actions pensées à court terme, soient suivies d’actions pensées sur le plus long terme avec un suivi de leur efficacité. 

 

 

Le souhait de Nightline à court terme, pour la prochaine journée mondiale de la santé mentale ?

Ce serait super que tous les étudiants puissent se sentir légitimes à parler de la santé mentale, avec l’idée qu’elle est aussi importante que la santé physique. Quand tu as mal au genou, tu n’hésites pas, tu vas voir ton médecin. Quand tu ne te sens pas bien, c’est malheureusement beaucoup plus compliqué…

 

 

Pour aller + loin : 

 

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Les enjeux de l’entrepreneuriat social : parole aux Antropiens ! https://antropia-essec.fr/les-enjeux-de-lentrepreneuriat-social-parole-aux-antropiens/ Mon, 01 Feb 2021 19:10:32 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=9201 Parce qu’un entrepreneur averti en vaut deux (ou trois, ou dix), nous avons recueilli les conseils et retours d’expériences de nos Antropiennes et Antropiens sur 8 enjeux clés de l’entrepreneuriat social : Trouver son modèle économique Lever des fonds (pour un modèle marchand) Manager son équipe Gérer la relation entre associé.e.s Entreprendre au féminin Persévérer […]

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Parce qu’un entrepreneur averti en vaut deux (ou trois, ou dix), nous avons recueilli les conseils et retours d’expériences de nos Antropiennes et Antropiens sur 8 enjeux clés de l’entrepreneuriat social :

  1. Trouver son modèle économique
  2. Lever des fonds (pour un modèle marchand)
  3. Manager son équipe
  4. Gérer la relation entre associé.e.s
  5. Entreprendre au féminin
  6. Persévérer : erreurs, difficultés, fiertés
  7. Evaluer son impact
  8. Faire ensemble : collaborations & partenariats

Que vous soyez entrepreneur.e aspirant.e ou aguerri.e, social.e ou non, ou simplement curieux.se, ces précieux témoignages, croisés et compilés en 8 vidéos de 3 à 5 minutes, pourraient vous éclairer sur bien des sujets !

 

Trouver son modèle économique :

 

Lever des fonds (pour un modèle marchand) :

 

Manager son équipe :

 

Gérer la relation entre associé.e.s :

 

Entreprendre au féminin :

 

Persévérer : erreurs, difficultés, fiertés :

 

Evaluer son impact :

 

Faire ensemble : coopération & partenariats :

 

Conclusion : l’entrepreneuriat, et a fortiori l’entrepreneuriat social, est un chemin semé d’embûche, mais formidablement enrichissant et gratifiant. Et, bonne nouvelle : à tous les stades, on peut se faire accompagner ! Nos responsables de programmes, nos accompagnateur.ice.s stratégiques, nos intervenant.e.s et expert.e.s métiers sont là pour vous épauler, vous soutenir et vous outiller.

 

Du 15 mars au 15 avril 2021, c’est le prochain appel à candidatures pour la promotion 2021 des programmes Start Up, Scale Up Entreprise et Scale Up Association !

Pour accélérer votre projet et suivre l’appel à candidatures de près, inscrivez-vous à notre newsletter !

Pour nous poser une question sur l’accompagnement, cliquez ici.

 

Nous remercions chaleureusement nos Antropiennes et Antropiens pour leur temps et leurs conseils avisés :

Diane Scemama – Dream Act

Clément Saint Olive – Alenvi

Anne-Marie Gabelica – oOlution

Frédéric Bardeau – Simplon

Ariane Delmas – Les Marmites Volantes

Benjamin Athuil – CareGame

Manon Couzy & Sarah Bougeard – Le Lab Mobile

Thibault Bastin – Alphonse

Anne Charpy – VoisinMalin

Renaud Seligmann & David Rivoire – Le Social Bar

Pauline Voldoire – Activ’Action

Claudio Muskus & Estelle Maruzzo – Cultures et Compagnies

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Estelle Barthélémy : entrepreneure inspirante et accompagnatrice exceptionnelle https://antropia-essec.fr/estelle-barthelemy-entrepreneure-inspirante-et-accompagnatrice-exceptionnelle/ https://antropia-essec.fr/estelle-barthelemy-entrepreneure-inspirante-et-accompagnatrice-exceptionnelle/#respond Thu, 02 May 2019 08:44:30 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5975 Qui est elle ? Après un master en économie à la Sorbonne, Estelle Barthélémy  part pour deux ans au Vietnam où elle participe à un programme de formation continue dans la banlieue de Saigon. A son retour en France, elle travaille d’abord dans le tourisme avant de fonder Mozaïk RH avec Saïd Hammouche en 2007. […]

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Qui est elle ?

Après un master en économie à la Sorbonne, Estelle Barthélémy  part pour deux ans au Vietnam où elle participe à un programme de formation continue dans la banlieue de Saigon. A son retour en France, elle travaille d’abord dans le tourisme avant de fonder Mozaïk RH avec Saïd Hammouche en 2007. Cette passionnée de salsa est aujourd’hui une entrepreneure inspirante, vice-présidente du MOUVES, et accompagnatrice stratégique chez Antropia ESSEC. Elle partage également son expertise de l’entrepreneuriat social à travers Oya Agency qu’elle fonde en 2018.

Entreprendre pour la diversité  

Convaincue que la diversité est un atout, Estelle Barthélémy s’engage pour mieux faire reconnaître les compétences et le potentiel des jeunes diplômés issus des quartiers populaires. C’est l’objectif de Mozaïk RH : promouvoir et favoriser l’accès à l’emploi de ces jeunes. Depuis 2007 ce cabinet de recrutement détecte le potentiel des jeunes, les sélectionne et les prépare à leur intégration en entreprise. En misant sur la créativité qui découle de la diversité, Mozaïk RH fait tomber les préjugés, d’un côté comme de l’autre. Les jeunes retrouvent confiance face aux grands groupes et les entreprises reconnaissent les talents et atouts des jeunes des quartiers populaires.

Mozaïk RH se compose aujourd’hui d’une équipe de 42 salariés, répartis sur 5 antennes à travers la France. Le cabinet s’appuie également sur une centaine de bénévoles et consultants externes, et compte plus de 3 000 points de contact dans les quartiers, structurés autours de partenariats avec les acteurs locaux, experts de leurs territoires. Depuis sa création, Mozaïk RH a prouvé que l’investissement dans la diversité était rentable : 12 000 candidats ont été accompagnés, 11 000 entretiens d’embauche ont eu lieu et 3 500 recrutements ont été effectués !

Accompagnateur stratégique pour Antropia ESSEC

Cette année Estelle Barthélémy accompagne l’association Citizencorps, dans le développement de leur programme Become. Il s’agit d’un parcours de trois semaines qui réunit des adolescents en équipes socialement mixtes afin de leur faire construire et mettre en place leur propre projet citoyen. Estelle Barthélémy leur apporte son expérience d’entrepreneure sociale et son expertise des enjeux de diversité. Ce qui la frappe dans ce projet, c’est “la capacité de la porteuse de projet à rebondir après des changements de contexte qui impactent grandement le projet et à prendre les bonnes décisions dans l’urgence”.

3 conseils pour les futurs Antropiens

1 –Le monde de demain quoi qu’il arrive nous appartient”, nous/vous appartient ! La vague des changements sociétaux et environnementaux est telle que les Antropiens portent déjà ces changements et il faut croire en son projet.

2 – Utiliser les outils mis à portée de mains par la belle équipe d’Antropia ESSEC permet d’accélérer son projet.

3 –  Tester, ré-orienter, recalibrer : il ne faut pas hésiter à refaire, défaire, et essayer encore.

Et pour la suite ?

Lorsque l’on interroge Estelle Barthélémy sur ses projets à venir, la réponse est simple   “poursuivre mes activités en tant qu’experte, toujours pour Mozaïk, car le sujet m’anime toujours autant”. Elle souhaite aussi “[se] mettre à disposition de projets sociétaux qui nécessitent de repenser ou d’affiner leurs objectifs et méthodologies de travail. Et peut-être incuber une nouvelle entreprise sociale…mais chut.”

 

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Jean Moreau : entrepreneur et accompagnateur hors pair https://antropia-essec.fr/jean-moreau-entrepreneur-et-accompagnateur-hors-pair/ https://antropia-essec.fr/jean-moreau-entrepreneur-et-accompagnateur-hors-pair/#respond Mon, 15 Apr 2019 11:15:55 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5839 Jean Moreau est devenu accompagnateur stratégique chez Antropia ESSEC en 2017 pour le programme Start Up. Qui est il ? Alumni ESSEC Business School et Sciences Po Paris, Jean Moreau travaille 5 ans en banque d’affaires avant de décider de donner davantage de sens à son activité professionnelle et de mettre ses compétences au service […]

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Jean Moreau est devenu accompagnateur stratégique chez Antropia ESSEC en 2017 pour le programme Start Up.

Qui est il ?

Alumni ESSEC Business School et Sciences Po Paris, Jean Moreau travaille 5 ans en banque d’affaires avant de décider de donner davantage de sens à son activité professionnelle et de mettre ses compétences au service d’une cause utile et qui lui tient à coeur.

Une expérience entrepreneuriale porteuse de sens réussie

PHENIX est née en mars 2014. Cette entreprise sociale répond aux enjeux majeurs de réduction du  gaspillage et de transition vers une économie plus circulaire. Elle a pour mission d’accompagner les magasins, les commerçants et les industriels sur la route du #ZéroDéchet, à travers 3 canaux :

  1. Les consommateurs via leur appli antigaspi permettant aux particuliers de racheter des invendus à prix cassés
  2. Les associations via leur plateforme numérique de dons  
  3. Les animaux, qui récupèrent les fruits et légumes moches ou le pain rassis.

Résultat : avec PHENIX, les poubelles sont vides ! PHENIX met en place un nouveau standard et crée le futur de l’industrie du déchet, avec un modèle vertueux et innovant où chacun trouve son compte.

Aujourd’hui PHENIX a 5 ans. L’équipe est passée de 2 à 130 personnes, près de 100 M€ de produits ont été sauvés de la poubelle pour un chiffre d’affaires cumulé de 17 M€. Mais l’équipe PHENIX n’en reste pas là et innove continuellement : leur dernier projet en date est donc le lancement de cette application BtoC donnant à chacun le pouvoir de consommer de manière plus juste et engagée.

Accompagné puis accompagnateur chez Antropia ESSEC

En 2015, PHENIX intègre le programme Scale Up chez Antropia ESSEC. Jean Moreau et son associé Baptiste Corval bénéficient alors d’un accompagnement dans la définition de leur stratégie de changement d’échelle. L’année suivante, Jean Moreau devient accompagnateur stratégique chez Antropia ESSEC. Dans ce cadre il soutient trois Antropiens du programme Start Up qu’il appelle “ses petits protégés” et les accompagne sur différentes problématiques, de la modélisation de leur offre à leur projection à 3 ans :

  • Caracol, utilise les logements inoccupés pour ouvrir de grandes colocations multiculturelles.  
  • Edeni, forme les particuliers comme les entreprises à un mode de vie plus sain, plus écologique et plus éthique.  
  • Le Recho, créer du lien et développer le vivre-ensemble par la cuisine.

Ses 3 conseils pour réussir dans l’entrepreneuriat à impact

1 – Trouver le juste dosage entre la persévérance et l’entêtement. Donc savoir pivoter au bon moment, mais aussi savoir arrêter quand il le faut (un projet, un lancement de produit, une expérience d’internationalisation…), ce qui n’est pas toujours simple quand on fonce tête baissée, avec une forme d’aveuglement de l’entrepreneur, pouvant parfois tendre au déni de réalité.

2 – Ce qui fait le succès ou non d’une entreprise c’est la rencontre entre une équipe et un marché. De là découlent 2 conseils : assurez-vous de l’existence d’un vrai marché, avec une réelle profondeur (attention aux mirages !), et soyez attentifs à la constitution de l’équipe, en particulier les 1ers recrutements, qui sont clés. Et pas de dilapidation trop rapide du capital, c’est le cœur de réacteur de votre boîte !

3 – Stay focused, et soyez vigilants à l’utilisation de votre temps, qui est votre ressource clé. Apprenez, au moins en amorçage, à résister aux sirènes des salons, concours, forums, conférences, et autres parasitage et vampirisation de votre précieux temps d’entrepreneur, qui doit être dédiée à une exécution propre.

Quels projets pour la suite ?  

Lorsque l’on interroge Jean Moreau sur ses projets à venir, la réponse est simple : “me mettre bien !”. Ses prochaines années seront consacrées à PHENIX “matin, midi et soir”, pour faire suite à la levée de fonds de 15M€ de novembre 2018. A plus long terme, Jean Moreau se voit toujours investi dans l’entrepreneuriat social : “une fois qu’on y a goûté, compliqué d’en revenir. Pourquoi pas y contribuer différemment, dans un fonds d’impact ou à un niveau plus macro.” Quelque soit ses futurs projets, Jean Moreau reste un jeune papa bien entouré qui compte bien profiter de ses proches. Pour la prochaine décennie, il aspire  à “une vie un poil moins intense, et peut-être en région, quitte à être un peu moins au cœur de la folie de l’écosystème parisien”.


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La co-fondatrice de POP School, Floerette Eymenier, nommée au conseil national du numérique https://antropia-essec.fr/la-co-fondatrice-de-pop-school-floerette-eymenier-nommee-au-conseil-national-du-numerique/ https://antropia-essec.fr/la-co-fondatrice-de-pop-school-floerette-eymenier-nommee-au-conseil-national-du-numerique/#respond Thu, 21 Jun 2018 13:02:16 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5135 C’est une voix enthousiaste qui nous répond au téléphone. La nouvelle est officielle depuis le 29 mai, Florette Eymenier, co-fondatrice de POP School vient d’être nommée au Conseil National du Numérique en tant que représentante du monde économique dans le domaine de l’inclusion numérique. « J’aurai un rôle de conseil et d’orientation. J’ai croisé Mounir […]

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C’est une voix enthousiaste qui nous répond au téléphone. La nouvelle est officielle depuis le 29 mai, Florette Eymenier, co-fondatrice de POP School vient d’être nommée au Conseil National du Numérique en tant que représentante du monde économique dans le domaine de l’inclusion numérique. « J’aurai un rôle de conseil et d’orientation. J’ai croisé Mounir Mahjoubi à plusieurs reprises avant ma nomination. Il est venu inaugurer plusieurs projets ici ». Ici, c’est la région Hauts-de-France, de Lille à Valenciennes où sont installées les équipes de POP School. Florette s’y est installée après avoir travaillé dans le Sud de la France et à Paris dans les métiers de l’animation 3D.

Portrait d’une femme entrepreneure engagée dans l’inclusion numérique.

Des scénarii de Marsupilami à la création de POP School, itinéraire d’une entrepreneur dans le numérique.

D’emblée, Florette précise avec humour qu’elle n’est pas « une petite jeune de start up ».

Et pour cause, la co-fondatrice de POP School est plus proche de la retraite que des bancs d’une école de commerce. Son parcours prouve que l’entrepreneuriat n’est pas l’apanage des jeunes.

« L’idée de POP School m’est venue lorsque j’étais directrice d’un établissement de formation privé dans le secteur du numérique. L’année de formation coûtait 8 000 € par an pendant 5 ans. Je recevais des jeunes qui avaient du talent mais pas de moyens, et parfois des jeunes qui avaient les moyens mais pas de talent ! C’était le monde qui marchait sur la tête ! Je me suis alors inspirée de modèles qui fonctionnaient, des bootcamps aux États-Unis qui formaient des développeurs dans les années 2010 et d’autres acteurs sur la région parisienne ».

POP School est donc né d’une volonté de changer les choses en répondant positivement à ces jeunes « décrocheurs » qui avaient l’envie d’apprendre, comme pour « réparer » une société en le rendant plus juste et méritocratique.

« J’ai toujours fait de la formation, notamment dans le dessin animé et dans le motion graphic ». Durant sa carrière, Florette Eymenier a été – entre autres – directrice de production, et scénariste des dessins animés Marsupilami et Léo et Popi dans les années 90. « Je me suis formée à l’INA et aux Gobelins dans le cinéma d’animation. J’ai travaillé pour des séries TV et au sein de studios d’animation. C’était l’arrivée de la 3D en France, j’ai alors travaillé avec des concepteurs sur les premiers outils d’animation 3D. »

C’est la 3D qui l’a amenée à se passionner pour les métiers du numérique. Elle a mis un an à monter le projet de POP School, entre 2014 et 2015.

Septembre 2015, première rentrée de POP School

Aux côtés de Florette Eymenier, Emmanuel Vandamme, co-fondateur de l’association ANIS et journaliste diplômé de l’ESJ de Lille, s’est lancé dans l’aventure de l’entrepreneuriat à impact.

En septembre 2015, la première promotion est lancée. Toutes les formations sont gratuites pour les participants. « Pour faire du gratuit, on travaille sur le durable. On multiplie les financements : des fonds européens, des subventions de collectivités et des partenariats avec de grands groupes qui ont des besoins en recrutement dans les métiers du numérique. Nous répondons donc à un besoin du marché de l’emploi en formant des développeurs, des codeurs et des spécialistes de la cyber-sécurité et des objets connectés. » Ces jeunes, POP School ne fait pas que les former. L’équipe POP School les accompagne jusqu’à leur insertion professionnelle, à la différence d’autres écoles. « On leur propose un accompagnement professionnel et social » ajoute l’entrepreneure engagée.

La stratégie des co-fondateurs a été de s’implanter sur les territoires éloignés car « c’est eux qui en ont le plus besoin ». « Valenciennes est la première ville à nous avoir fait confiance. Nous continuons à travailler avec les collectivités locales de ce territoire à l’heure actuelle » précise Florette, reconnaissante.

POP School c’est une entreprise à fort impact qui compte aujourd’hui 12 salariés (avec 3 embauches supplémentaires en cours pour l’automne !).

En 3 ans, POP School a formé 200 jeunes. 70% ont signé un CDD ou un CDI ou on fait le choix de reprendre leurs études. Il y a aussi eu 4 créations d’entreprises toujours en activité par 10 des personnes formées par POP School.

Ce qui anime cette entrepreneure à fort impact social

A la question « as-tu un role model ? », Florette nous répond qu’elle ne « marche pas trop comme ça. ». « Je suis de nature très curieuse et je suis passionnée par l’innovation. » POP School développe actuellement une offre en réponse à une demande d’un agriculteur qui souhaiterait avoir des ruches connectées. « En tant qu’acteur émergent du numérique, nous montons actuellement une formation dans l’agriculture connectée, AgriloT. Un secteur sur lequel nous voulons aller. Ce genre de projet me passionne car il mêle objet connecté, innovation et agriculture durable ! On crée de nouveaux référentiels en tant qu’entreprise du numérique à fort impact social. Domitille Gobbo est la directrice pédagogique, elle fait un travail formidable en créant les contenus pédagogiques et innovants. »

Pas d’échecs, mais « des erreurs » pour cette entrepreneure. « On travaille dans la confiance mais il nous est arrivé de nous faire berner par des partenaires. On met beaucoup d’enthousiasme dans chacun de nos projets, nous n’étions pas toujours vigilants. Nous avons donc ajouté des clauses et conditions juridiques dans nos contrats, ce qui nous permet aujourd’hui de travailler plus sereinement. »

Ce qu’elle a apprécié dans le programme Scale Up  

En juillet 2017, POP School est sélectionné pour intégrer la promotion 2017-2018 du programme Scale Up. Ce dernier, porté par Antropia ESSEC, a été co-fondé en 2010 par l’ESSEC Business School et les Fondations Edmond de Rothschild. Grâce à ce programme d’accompagnement complet destiné aux entreprises à fort impact social ou environnemental en phase de changement d’échelle, l’équipe dirigeante de POP School a pu suivre des séminaires de formation et en tirer des enseignements bénéfiques notamment sur la levée de fonds et la mesure d’impact social (lire le Manuel pour maximiser l’impact des entreprises sociales, co-écrit par Kévin André et Anne-Claire Pache, Professeurs à l’ESSEC, et Clémentine Gheerbrant).

Florette y a particulièrement apprécié :

  • « L’équipe ! L’équipe du Programme était très dévouée. Nous n’étions pas lâchés dans la nature, ce qui était une très bonne chose ! »
  • « L’apport en compétences, de la mesure d’impact social au modèle économique  »
  • «L’accompagnement sur la levée de fonds qui n’est pas à prendre à la légère. Notre mentor stratégique et financier de la Banque Edmond de Rothschild, Pascale Lejade, a été superbe ! Elle nous a beaucoup aidés sur la levée de fonds et on tient à la remercier pour son aide, son écoute et son investissement ! »

Ses 3 conseils pour réussir dans l’entrepreneuriat à impact :  

  1. « Il faut une bonne dose d’inconscience et de l’enthousiasme pour se lancer ! »
  2. « De la rigueur »
  3. « Et surtout bien s’entourer ! »

« L’entrepreneuriat est une belle aventure dans laquelle je ne peux que vous conseiller de vous lancer ! C’est difficile de toujours garder le cap, garder son ADN mais c’est un truc à faire dans sa vie. Même si on hésite, même si on a peur… surtout si on a peur !  

Suivez l’actualité de POP School via leur page Facebook, LinkedIn, sur Twitter et leur site internet.

Par Neslian Ozveren, pour Antropia ESSEC.

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Fabrice Préault, l’alliance de la rentabilité et de l’impact https://antropia-essec.fr/fabrice-preault-lentrepreneur-qui-allie-rentabilite-economique-et-impact-depuis-20-ans/ https://antropia-essec.fr/fabrice-preault-lentrepreneur-qui-allie-rentabilite-economique-et-impact-depuis-20-ans/#respond Thu, 21 Jun 2018 12:50:27 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5181 50 ans, marié, père de 2 enfants et une carrière dédiée à l’ESS. Fabrice Préault nous épate de par son parcours, lui qui a été animateur de rue à Nantes pendant ses études, est aujourd’hui président du « Potager Extraordinaire », structure appartenant au groupe SOLTISS. Le Potager Extraordinaire est un lieu unique en France. […]

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50 ans, marié, père de 2 enfants et une carrière dédiée à l’ESS.

Fabrice Préault nous épate de par son parcours, lui qui a été animateur de rue à Nantes pendant ses études, est aujourd’hui président du « Potager Extraordinaire », structure appartenant au groupe SOLTISS.

Le Potager Extraordinaire est un lieu unique en France. Situé à La Mothe-Achard dans le Pays de la Loire, ce parc qui compte plus de 300 espèces de tomates fait rimer rentabilité économique et impact social et environnemental.

 

Orchestré selon 12 jardins thématiques, Le Potager Extraordinaire met en lumière plus de 1500 curiosités végétales chaque année. Jamy (oui, Jamy de C’est Pas Sorcier !) lui a consacré un reportage dans l’émission  « Comme une envie de jardins ».

 

Une carrière dédiée à l’ESS

Tout a démarré lorsque Fabrice Préault a lancé une étude de faisabilité sur la collecte de papier de bureau dans la région vendéenne alors qu’il avait 27 ans. Il a alors trouvé dans le tri sélectif le moyen de créer une structure d’insertion appelée « Trait d’Union ». Face au manque d’information sur la manière de trier ses déchets ménagers, Trait d’Union a lancé une grande campagne de communication à destination du grand public pour le sensibiliser au tri sélectif et lui faire adopter les éco-gestes dans le but d’améliorer la qualité des déchets.

L’aventure Trait d’Union a commencé sous une forme associative. « Du statut associatif, on est passé au statut SAS « Trait d’Union », puis « Trait d’Union » est devenu « SOLTISS », la contraction de « sol » et « tisser »».

« Trait d’union » comptait 180 salariés en insertion professionnelle à ses plus belles heures. « J’ai développé des activités économiquement viables alliant un projet social et environnemental », résume Fabrice avec humilité. « Il y a 5 ans, nous avons subi une baisse de notre activité due à la fermeture de centres de tri dans la région. » L’heure est alors à la diversification des activités.

Avec Nicolas Brenon, l’un des cadres de « Trait d’Union », il décide de prendre les rennes de l’association Le Potager Extraordinaire alors en grande difficulté financière. Depuis 2014, Nicolas, en tant que directeur du site, gère la partie opérationnelle du Parc et Fabrice la stratégie financière et le développement. Résultat, le Parc a accueilli plus de 21 000 visiteurs lors de la saison 2016, un chiffre en croissance.

Diplômé d’un DUT en gestion et d’une école de commerce en formation continue, Fabrice continue à se former en étant adhérent de l’APM – Association Progrès du Management. Avec 25 dirigeants d’entreprises, ils se réunissent tous les mois autour de sujets divers, pilotés par un animateur et avec la présence d’un expert.

 

Une entreprise à fort impact environnemental exigeante

Également vice-président de la Fédération des entreprises d’insertion, Fabrice Préault porte haut et fort les valeurs du Potager Extraordinaire :

  • Exigence sur la qualité des produits et des prestations,
  • Recherche de la satisfaction du client,
  • Responsabilisation des équipes en interne pour avoir au maximum un management à l’horizontal et développer les initiatives

Le groupe SOLTISS compte 250 salariés aujourd’hui, dont ceux du Potager Extraordinaire et des établissements secondaires implantés à Nantes tels qu’une agence d’intérim spécialisée dans les emplois d’insertion avec une implantation dans les quartiers prioritaires.

C’est le fruit d’un travail constant depuis plus de 20 ans pour Fabrice Préault. Des journées biens remplies, voici la réalité du quotidien d’un entrepreneur à fort impact. « Je ne travaille que très rarement le week-end afin de préserver ma vie de famille ».

 

De l’intérêt d’intégrer le programme Scale Up  

De septembre 2017 à mars 2018, l’equipe dirigeante du Potager Extraordinaire, composée de Fabrice Préault et Nicolas Brenon, a pu suivre des séminaires de formation, notamment sur la levée de fonds.

Ce qu’a le plus apprécié Fabrice Préault, dans son accompagnement dans le cadre du Programme Scale Up ? « La dynamique de groupe avec les autres entrepreneurs mais aussi avec Nicolas qui participait également aux séminaires ». « Aussi, nous avons pu être en contact avec des investisseurs solidaires pendant le parcours, notamment lors du Demo Day en mars 2018. Et nous remercions notre mentor de la banque Edmond de Rothschild, Jean-Philippe DESMARTIN, responsable de l’investissement responsable chez Edmond de Rothschild Asset Management, pour son accompagnement sur la partie finance et sa disponibilité ! Nous remercions également chaleureusement notre jeune talent Simon BILLY pour son investissement à nos côtés durant son stage. »

Le programme Scale Up est porté par Antropia ESSEC, l’accélérateur d’entreprises sociales de l’ESSEC. Co-fondé en 2010 par l’ESSEC Business School et les Fondations Edmond de Rothschild, ce programme d’accompagnement complet est destiné aux entreprises à fort impact social ou environnemental en phase de changement d’échelle.

 

Actualité du Potager Extraordinaire

Le Potager Extraordinaire reçoit depuis plusieurs années des courriers du monde entier pour échanger des graines. En effet, plus de 60 jardins botaniques dans le monde travaillent et échangent des graines avec Le Potager Extraordinaire qui participe ainsi au rayonnement de la France à l’étranger. Les scolaires, familles, curieux, et passionnés de jardinage composent le public habituel du Potager Extraordinaire.

Afin de développer le catalogue de prestations et consolider leur business plan, les dirigeants du Potager Extraordinaire cherchaient un lieu qui puisse accueillir le Potager toute l’année, et pas seulement du 1er juillet au 31 octobre comme c’est le cas actuellement. « Nous sommes heureux d’annoncer que la Potager Extraordinaire sera ouvert sur un nouveau site à partir de 2020 et accessible au public toute l’année ! Les professionnels auront la possibilité d’y louer des espaces pour des séminaires et pourront accéder à une offre de services élargie. »

Nous avons hâte de visiter les magnifiques jardins et découvrir les 3000 plantes de la collection cet été !

 

Ses 3 conseils pour réussir dans l’entrepreneuriat à impact   

  • Soyez acteur de votre vie, apprenez à vivre votre vie ! Allez jusqu’au bout de votre projet même si c’est un échec, on en sort toujours grandi.
  • Il faut être structuré et se faire accompagner. Beaucoup de solutions existent, on apporte autant que l’on reçoit dans l’accompagnement et cela nous évite de faire des “conneries”. Il y a des réseaux spécifiques dans l’insertion, le réseau Entreprendre, les plateformes d’initiatives locales par exemple.
  •  Ne soyez pas utopique… la réalité c’est qu’il faut beaucoup travailler. Quand le modèle économique tient, apprenez à vous détacher et à prendre du temps pour vous !

Suivez l’actualité du Potager Extraordinaire via leur page Facebook, Twitter et leur site internet.

 

Par Neslian Ozveren, pour Antropia ESSEC.

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Nelly Meunier, serial entrepreneure à 31 ans https://antropia-essec.fr/nelly-meunier-serial-entrepreneure-a-31-ans/ https://antropia-essec.fr/nelly-meunier-serial-entrepreneure-a-31-ans/#respond Thu, 24 May 2018 13:37:19 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5144 Le CES à Las Vegas, le Web Summit à Lisbonne et un VivaTech à Paris en 2018. Nelly Meunier, co-fondatrice de Sunday (ex Hopen Family) fait le grand chelem de la tech ! Celle qui a pour rôle modèle Elon Musk (« c’est un magicien ! ») nous dévoile ses secrets de réussite, de ses […]

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Le CES à Las Vegas, le Web Summit à Lisbonne et un VivaTech à Paris en 2018. Nelly Meunier, co-fondatrice de Sunday (ex Hopen Family) fait le grand chelem de la tech !

Celle qui a pour rôle modèle Elon Musk (« c’est un magicien ! ») nous dévoile ses secrets de réussite, de ses enseignements tirés de certains échecs (il en faut !) à sa passion pour la tech et l’entrepreneuriat.

L’envie d’entreprendre dès l’adolescence

Cette jeune trentenaire bordelaise a senti le besoin d’entreprendre dès l’âge de 15 ans : « je savais que je ne voudrais jamais être salariée. »  A 31 ans, elle a déjà co-fondé 3 entreprises et 1 association :  « J’ai monté ma première start up à 22 ans. J’étais arrivée au stade où le besoin de recruter devenait indispensable mais j’ai préféré continuer mes études que de continuer cette aventure. »

Cette diplômée de KEDGE Business School à Bordeaux « anime toujours des multi-projets, comme sur un modèle Google. Je fais pousser des graines, j’arrache celles qui ne sont pas bonnes et je continue à faire pousser celles qui marchent ! Mais j’ai aussi eu des phases où j’ai fait des erreurs et j’en ferai sans doute encore ! L’important est d’en tirer toujours des enrichissements ! Comme disait Jacques Brel, “on ne meurt pas de se casser la gueule”.»

Hopen Family devenu Sunday est sa troisième entreprise.

Pourquoi ce changement de nom ? « Nous visons à présent le marché international, avec un focus sur les Etats-Unis. Sunday, le dimanche, c’est le jour de la famille, du repos, le moment de faire des activités et de prendre le temps de profiter de ses proches. Sunday sonnait comme une évidence ! »

A la vue des concours et différents prix qu’elle a remportés, nous sommes convaincus que Sunday est la start up montante de la tech dans laquelle il faut investir !

Sunday, la réponse à un besoin dans la Silver Economy

L’histoire de Sunday est avant tout une histoire de famille.

Depuis les quatre coins du monde, Nelly et ses frères et soeurs voulaient rester en contact régulièrement avec leurs grands-parents. Ces derniers n’étant pas adeptes des réseaux sociaux, Nelly a eu l’idée d’inventer une clé HDMI à brancher derrière le téléviseur pour que ses grands-parents, à travers une chaîne dédiée, puissent recevoir les photos envoyées par toute la famille.

Une fois son pitch structuré, elle se présente à de nombreux concours : « Depuis le Web Summit à Lisbonne il y a 2 ans, nous avons reçu des aides de la Région, ce qui nous a bien aidés pour financer le prototype. On gagnait alors beaucoup de prix, on s’est donc dit que c’était le moment d’y aller ! ».

Deux ans après la création de cette start up, Sunday compte une dizaine de salariés. Ce chiffre fait la fierté de cette entrepreneure à impact social, elle qui préside également « Les Bordelais ». Cette association vise à connecter des chercheurs d’emplois dans le secteur du numérique avec des employeurs et investisseurs.

« Nous recrutons sur les valeurs et la motivation plus que sur le CV. Nous sommes dans une phase de stabilisation dans le recrutement aujourd’hui, on est très contents de l’équipe que l’on a créée. » Et d’ailleurs, Sunday recrute actuellement un Ingénieur en développement logiciel.

Pourquoi postuler au sein du Programme Scale Up

Apprendre à bien se structurer

« L’accompagnement nous a permis de nous structurer grâce notamment à un mentor stratégique et financier de la banque Edmond de Rothschild qui nous a beaucoup soutenus sur la partie financière, en particulier sur la levée de fonds. Nous avions également accès à des formations de grande qualité dispensées par des professeurs de l’ESSEC ».

Prendre de la hauteur sur ces sujets

« Durant 6 mois, le programme Scale Up nous a permis de prendre du recul et échanger avec d’autres entrepreneurs. Même si nous ne travaillons pas dans le même secteur, nous avions tous les mêmes problématiques.»

Pouvoir accéder à un réseau

« Grâce au programme Scale Up, nous avons pu accéder à un réseau d’entrepreneurs qui partagent les mêmes valeurs que nous. Lors du Demo Day de mars 2018, nous avons pu rencontrer des investisseurs dans l’impact investing. Nous avons également été soutenus par Humanis, le partenaire d’Antropia ESSEC. »

Une ambition qui dépasse les frontières hexagonales

Le secteur de la Silver Economy connaît des opportunités de business très florissantes aux Etats-Unis. Suivant de près l’actualité de la Silicon Valley et de la tech new-yorkaise, Nelly a des ambitions qui dépassent le marché hexagonal. Ayant passé une partie de son enfance aux Etats-Unis, elle connaît la culture et le marché de la tech américain. Depuis la région Nouvelle-Aquitaine, la co-fondatrice de Sunday nous prouve qu’il est possible d’entreprendre hors de Paris et d’avoir une ambition internationale.

Audacieuse et déterminée à réussir, cette serial entrepreneure est la coqueluche des investisseurs à impact. Nous lui souhaitons de connaître le succès qu’elle mérite outre Altantique !

Ses 3 conseils pour réussir dans l’entrepreneuriat à impact    

1- Bien analyser le marché – des idées il y en a des millions, savoir transformer ses idées et trouver un business model nécessite de bien comprendre son marché !

2- Bien s’entourer – c’est important de trouver les bons associés. Aujourd’hui nous sommes 3, chacun dans son domaine d’expertise, on est soudés depuis le début.

3- « Never give up ! » – l’expression qui m’accompagne tous les jours !

Envie de rencontrer cette entrepreneure passionnée ?

Dès aujourd’hui  Nelly Meunier et son équipe vous donnent rendez-vous au salon Vivatech à Paris sur le stand J09-044 d’Orange. Pour prendre vos billets, c’est par ici !

Suivez l’actualité de Sunday via leur page Facebook, leur groupe Facebook, ainsi que sur Twitter, LinkedIn et leur site internet

Par Neslian Ozveren, pour Antropia ESSEC.

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Charles Guirriec, l’entrepreneur qui a la cote ! https://antropia-essec.fr/charles-guirriec-lentrepreneur-qui-a-la-cote/ Wed, 09 May 2018 08:15:33 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=4261 L’article Charles Guirriec, l’entrepreneur qui a la cote ! est apparu en premier sur Antropia ESSEC.

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L’actualité écologique de ces dernières semaines – le scandale du métabisulfite dans les crevettes, les côtes africaines qui se vident de leurs poissons, le prix Goldman pour l’environnement décerné à la militante écologiste française Claire Nouvian, fondatrice de l’ONG Bloom – a attisé notre curiosité sur les enjeux de la pêche durable et de la transparence alimentaire. Rencontre avec Charles Guirriec, ingénieur agronome amoureux de la pêche, co-fondateur de Poiscaille, et lauréat du programme Scale Up.

Poiscaille, c’est le premier circuit court des produits de la mer, une entreprise qu’il a créée avec son associé Guillaume Gréaud.

 

Poiscaille
© Anthony Guenec, JG Photography

De sa passion pour la pêche à l’envie d’entreprendre

Charles fait partie des entrepreneurs que nous pouvons écouter de longues heures tant son amour pour la pêche nous transporte. Nous nous imaginons à plusieurs reprises sur le bateau de l’un des pêcheurs avec qui il travaille en Bretagne ou dans un restaurant en bord de mer en train de déguster des huîtres…

« Il y a quelques années, j’ai eu la chance de passer un an en tant qu’observateur des pêches en Méditerranée et sur le Bassin d’Arcachon. Cette expérience a été plus qu’enrichissante, elle m’a ouvert les yeux sur le quotidien des pêcheurs et l’intérêt pour eux de vendre en direct », explique le co-fondateur de Poiscaille.

Quel a été le déclic de cet ingénieur devenu entrepreneur à fort impact environnemental ? « Membre d’une AMAP, je me suis dit qu’il manquait une offre pour du poisson frais ! On m’a dit que c’était trop compliqué de mettre en place une telle offre pour des raisons sanitaires et pratiques… J’ai continué à en parler en soirée et mon entourage m’a poussé à me lancer ! ».

Charles Guirriec a eu du flair car le concept du circuit court des produits de la mer répond en effet à une demande des consommateurs français : fraîcheur (il garantit un poisson frais de moins de 48h livré à Paris), transparence (identité du pêcheur, technique, lieu exact de pêche sont affichés), accessible financièrement, issu d’une pêche durable et offrant une stabilité financière aux pêcheurs.

« Une fois le concept testé, je suis allé en Bretagne car j’y connaissais des pêcheurs », précise Charles. L’aventure Poiscaille a alors démarré avec les premières livraisons de coquilles Saint-Jacques, de la Bretagne à la capitale. Et Poiscaille a rencontré son public.

Bilan après 2 ans d’existence : 1000 abonnés, des dizaines de restaurants livrés à Paris et une cinquantaine de pêcheurs rémunérés au juste prix sur les côtes françaises et le Lac Léman.

De l’impact environnemental à l’impact social

© Poiscaille

C’est sur les conditions de travail des pêcheurs que Charles est le plus loquace. Le sujet lui tient à cœur : « je travaille depuis un an avec Bertrand, un pêcheur du Guilvinec, dans le Finistère. Grâce aux clients de Poiscaille, il peut maintenant se reposer le samedi car nous pouvons lui assurer des revenus réguliers. Il a pu faire des travaux sur son bateau. Il nous demande aujourd’hui quel genre de filet acheter pour attraper telle espèce… je suis heureux de savoir que des pêcheurs vivent dans de meilleures conditions et qu’ils peuvent pérenniser des pratiques de pêche durable grâce à Poiscaille ».

Mais qu’est ce qui motive un entrepreneur à fort impact à se lever chaque matin ? : « Quand les pêcheurs nous remercient, ou qu’ils nous disent que « c’est important que vous soyez là », qu’ils sont moins stressés et qu’ils reprennent confiance quant à l’avenir, je suis heureux et cela me booste énormément ! », répond Charles avec enthousiasme.

Circuit court, produits frais, rémunération plus juste pour les pêcheurs, poissons pêchés sur les côtes françaises, techniques de pêche durable… les raisons du succès de cette jeune entreprise sont nombreuses et ont convaincu Emmanuel Moreau, journaliste sur France Inter pour l’émission « Esprit d’initiative », d’interviewer Charles Guirriec.

De l’intérêt d’être accompagné par le programme Scale Up

« J’ai eu la chance d’être accompagné à deux reprises par l’équipe d’Antropia ESSEC. Une première fois dans le cadre du programme Start Up et plus récemment au sein du programme Scale Up ».

Le programme Scale Up lui a permis de « prendre de la hauteur sur les sujets opérationnels du quotidien, de se concentrer sur sa stratégie de changement d’échelle, d’accéder à un réseau d’entrepreneurs à fort impact ainsi qu’à des experts métiers et à un coach stratégique ». En effet, le co-fondateur de Poiscaille a pu bénéficier d’un mentoring stratégique et financier par un banquier de la Banque Edmond de Rothschild, Léo Abellard.

Ambition et actualité de Poiscaille

« Grâce à notre bonne croissance, nous pouvons nous projeter sur plusieurs années.» Charles Guirriec ambitionne d’avoir 500 abonnés de plus avant la fin de l’année 2018, et 5000 abonnés en 2019.

Charles nous dévoile une nouvelle offre BtoC pour 2018 : le lancement d’une offre de poisson mis sous vide ! « Récemment on refait du « mulet fumé », c’est un poisson très abondant, mal réputé mais pourtant délicieux ! ». L’équipe de Poiscaille ne se contente pas de vous livrer du poisson éthique et durable, elle vous donne aussi, sur les réseaux sociaux, des recettes et astuces de préparation et de conservation 🙂

Si vous êtes tentés par les paniers Poiscaille, vous pouvez les commander sur leur site internet.

3 conseils destinés aux futurs entrepreneurs  par le co-fondateur de Poiscaille

1- Payer ses salariés au prix du marché – Même si la situation financière de l’entreprise peut être précaire, il est important de payer ses salariés au prix du marché et de leur donner accès aux produits que nous vendons ! On essaie de soutenir les pêcheurs pour que leurs conditions de vie s’améliorent, si on dégrade les nôtres, c’est raté.

2- Avoir des valeurs fortes et s’y tenir – Pour impliquer ses salariés, ses prestataires et ses clients, afficher ses valeurs est une chose qui peut beaucoup aider. Il faut s’y tenir et ne pas en faire uniquement un discours marketing !

3- Apprendre à dire non – Je suis de nature très volontaire… savoir dire non n’est pas facile mais nécessaire !

 

Suivez l’actualité de Poiscaille sur Facebook, Instagram et Twitter.

Par Neslian Ozveren, pour Antropia ESSEC

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Le Potager Extraordinaire fait fleurir le monde https://antropia-essec.fr/le-potager-extraordinaire-fait-fleurir-le-monde/ https://antropia-essec.fr/le-potager-extraordinaire-fait-fleurir-le-monde/#respond Thu, 03 May 2018 13:48:45 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5153 Et le monde fleurit dans les jardins du Potager Extraordinaire ! Turquie, Corée, Chine… Toute l’année, le jardin mothais est sollicité par des homologues à travers le monde pour échanger des graines. L’histoire Le courrier est daté du 4 avril. Sa provenance : le Japon. Hiroshima plus exactement. Chez le destinataire, au Potager extraordinaire, l’ouverture […]

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Et le monde fleurit dans les jardins du Potager Extraordinaire !

Turquie, Corée, Chine… Toute l’année, le jardin mothais est sollicité par des homologues à travers le monde pour échanger des graines.

potager extraordinaire

L’histoire

Le courrier est daté du 4 avril. Sa provenance : le Japon. Hiroshima plus exactement.

Chez le destinataire, au Potager extraordinaire, l’ouverture est sans surprise, mais toujours un tantinet précieuse. Aujourd’hui, elle émane d’un jardin botanique japonais.

C’est une commande pour des graines d’une plante rare : l’agastache mexicana, une belle plante de plus d’un mètre aux longs épis bleus.

« C’est fréquent, toute l’année nous avons ce genre de commande. Le Potager extraordinaire contient une réserve de graines rares et très recherchées », confie Baptiste Pierre, le botaniste du site horticole mothais. Pas de gros problèmes pour la langue, les plantes ont leur jargon universel : le latin.

Des échanges réglementés

Ces lettres de l’étranger aux parfums des tropiques, il en arrive près d’une centaine chaque année au Potager extraordinaire. « De Turquie, de Corée, de Chine, d’Argentine, du Mexique. On en a toute une collection », révèle Florence Masson, animatrice du Potager, en montrant une caisse entière d’enveloppes flanquées de leurs timbres colorés. La commune des Achards prendrait-elle le titre du carrefour des échanges des graines rares ?

Possible, en effet, si l’on en juge le volume des transactions. « L’an dernier, j’ai envoyé plus d’un millier de sachets de graines, annonce Baptiste Pierre. J‘ai compté 26 pays avec lesquels nous avons des contacts, et parfois ceux-ci possèdent plusieurs jardins botaniques ! »

Mais ces opérations sont très réglementées. Tout le monde ne peut pas avoir accès aux graines des jardins botaniques et surtout pas dans n’importe quelle condition. Une convention les encadre. « C’est la convention de Rio de Janeiro qui exclut tout échange à but commercial », relève le botaniste, lisant l’article principal: « Le matériel végétal est utilisé pour l’intérêt commun dans les domaines de la recherche de la conservation de l’éducation et de l’essor des jardins botaniques. »

Cet article est issu de l’article Ouest France publié le 29/04/2018. 

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Portrait de Dorothée Contour, une entrepreneure en or https://antropia-essec.fr/portrait-de-dorothee-contour-une-entrepreneure-en-or/ https://antropia-essec.fr/portrait-de-dorothee-contour-une-entrepreneure-en-or/#respond Tue, 24 Apr 2018 14:01:42 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=5157 Au mois de février, nous avons prétexté la Saint-Valentin pour rendre visite à Dorothée Contour, fondatrice de la marque J E M, dans son showroom situé dans le chic quartier de Saint-Germain-des-Prés. J E M, pour Jewellery Ethically Minded, est la première Maison de joaillerie de luxe éthique en France. Son déclic lors de la […]

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Dorothée-Contour

Au mois de février, nous avons prétexté la Saint-Valentin pour rendre visite à Dorothée Contour, fondatrice de la marque J E M, dans son showroom situé dans le chic quartier de Saint-Germain-des-Prés.

J E M, pour Jewellery Ethically Minded, est la première Maison de joaillerie de luxe éthique en France.

Son déclic lors de la visite d’une mine en Bolivie

Les créations de cette Maison sont très désirables pour leur magnifique design singulier et la matière première des bijoux qui est en or certifié « Fairmined ». Et c’est le « détail » qui change beaucoup de choses. Assez naïvement, nous lui posons la question de la provenance habituelle de ce métal précieux…  Dorothée Contour, nous explique alors la genèse de son projet : lors d’un voyage en Bolivie, elle visite une mine et découvre les enjeux considérables aujourd’hui de l’industrie minière en particulier de la mine d’or artisanale. « Je ne rêvais pas d’être entrepreneure mais je cherchais à avoir de l’impact. J’ai trouvé cela dans l’entrepreneuriat ! » Lors de ses vacances en Amérique du Sud, les conditions de travail des mineurs la choquent profondément.

ARTE y a d’ailleurs consacré un documentaire « Dirty Gold War » en 2016. Un journaliste d’investigation pénètre la filière opaque de l’or, des mines du Sud aux vitrines des pays du Nord. L’ONG international Human Rights Watch a également enquêté à deux reprises sur le sujet des conflits armés liés à l’extraction des mines d’or. Certaines guerres ont notamment été financées grâce à l’extraction d’or, mais surtout de diamants. Human Rights Watch exhorte les maisons de joailleries à prendre des mesures concrètes. Celles-ci sont consultables sur leur site internet.

Dorothée, quant à elle, achète sa matière première au sein de Fairmined, label qui garantit des conditions de travail dignes pour les miniers. Cette ONG a travaillé sur les premiers standards de l’or éthique et responsable.

Son accompagnement au sein du programme Scale Up   

Lorsque nous l’interrogeons sur les bénéfices du programme Scale Up, porté par Antropia ESSEC et co-fondé en 2010 par l’ESSEC Business School et les Fondations Edmond de Rothschild, Dorothée nous répond spontanément :

« C’est une expérience passionnante de 9 mois ! On se rend compte rapidement qu’en tant qu’entrepreneur à impact, nous avons tous des problématiques similaires, et ce, même si nous sommes sur des sujets ou secteurs différents. Nous avons la « tête dans le guidon » au quotidien et les séminaires Scale Up permettent de prendre de la hauteur, sur la mesure de notre impact par exemple. C’est aussi un moment privilégié de réflexion stratégique et de prise de recul avec son équipe, très bénéfique. Nous avons également bénéficié de session de formation sur le leadership et le management enseigné par des professeurs de l’ESSEC. En résumé, le Programme est très efficace et pertinent : ce n’est pas une formation théorique comme en école, mais toujours appliquée à nos cas spécifiques. Le Programme apporte des solutions très concrètes ainsi qu’un accès à une communauté d’entrepreneurs au même stade que nous. »

L’ambition grandissante de J E M  

La croissance de son entreprise, boostée par les excellentes ventes lors des fêtes de fin d’année et la saison des mariages, lui donne confiance en elle. Elle qui a lancé officiellement J E M à huit mois de grossesse, déborde d’une détermination comme l’on en a rarement rencontré. Face à la demande grandissante des français pour la transparence dans les produits qu’ils consomment, Dorothée est heureuse de nous annoncer qu’elle proposera prochainement « le premier diamant éthique, un diamant qui ne sera pas issu des mines ! »

Vous êtes séduit.e.s par le positionnement éthique de J E M et vous souhaitez participer à l’émergence d’une nouvelle joaillerie, fédératrice et durable ? La fondatrice de J E M a officiellement lancé début avril une campagne de crowd equity qui permet aux citoyens, clients et investisseurs de devenir actionnaire de son entreprise à fort impact social et environnemental. Le ticket d’entrée est de 100€ Vous trouverez toutes les informations ici.

3 conseils destinés aux futurs entrepreneurs par la fondatrice de J E M  

1- ÊTRE AGILE – savoir s’adapter dans toutes les circonstances, apprendre à être un véritable couteau suisse !

2- CROIRE EN SOI – il faut une force de conviction, être passionnée, vivre sa raison d’être. Ce qui me semble important c’est d’être convaincue de ce que l’on fait, il faut savoir se faire confiance, la part d’intuition est hyper importante.

3- SE REMETTRE EN QUESTION – être résiliente et persévérante. C’est à force de faire des petits rebonds que l’on avance vraiment

Pour vous offrir un magnifique bijou, vous pouvez consulter le site internet de J E M.

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Par Neslian Ozveren, pour Antropia ESSEC.

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