Antropia ESSEC https://antropia-essec.fr/ Accélérateur d'entreprises sociales de l'ESSEC Mon, 18 Nov 2024 16:40:20 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://antropia-essec.fr/wp-content/uploads/2019/01/cropped-logo-Antropia-Black-32x32.png Antropia ESSEC https://antropia-essec.fr/ 32 32 Expérimentez votre innovation sociale auprès des résidents du Groupe Arcade-VYV ! https://antropia-essec.fr/experimentez-votre-innovation-sociale-aupres-des-residents-du-groupe-arcade-vyv/ Thu, 14 Nov 2024 14:14:46 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=20494 Favorisez l’alimentation saine, durable et abordable des résidents des logements sociaux du Groupe Arcade-VYV ! Le Groupe Arcade-VYV s’associe à Antropia ESSEC pour renforcer son offre de services au bénéfice de ses résidents et leur permettre ainsi d’accéder à une alimentation plus saine pour leur santé, plus abordable financièrement et plus durable pour la planète, […]

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Favorisez l’alimentation saine, durable et abordable des résidents des logements sociaux du Groupe Arcade-VYV !

Le Groupe Arcade-VYV s’associe à Antropia ESSEC pour renforcer son offre de services au bénéfice de ses résidents et leur permettre ainsi d’accéder à une alimentation plus saine pour leur santé, plus abordable financièrement et plus durable pour la planète, grâce à une coopération avec des entrepreneurs sociaux porteurs de nouvelles solutions alimentaires en réponses à ces enjeux.

 

Premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France, le Groupe VYV s’engage pour rendre la santé accessible à tous en agissant sur l’ensemble des facteurs qui l’influencent. En France, 8 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire, et la malnutrition couplée à la sédentarité coûte près de 20 milliards d’euros par an au système de santé. C’est pourquoi le Lab d’innovation sociale en santé du Groupe VYV fait de l’alimentation un levier clé pour agir sur la santé et sur l’un des principaux déterminants de santé.

En parallèle, Antropia ESSEC expérimente depuis 4 ans des coopérations inédites avec des grands acteurs publics et privés, à l’image du programme Expérimentations sociales Val d’Oise et des expérimentations avec le Groupe IRCEM, au service du changement d’échelle d’innovations sociales et environnementales qui ont fait la preuve de leur impact et cherchent à diffuser plus largement leurs solutions.

C’est dans cette dynamique que les équipes d’Antropia ESSEC vous proposent d’expérimenter votre nouvelle solution alimentaire auprès de l’ALFI et Antin Résidences, deux entités du Groupe Arcade-VYV.

 

Retrouvez toutes les modalités de candidature et de l’expérimentation dans le document disponible en bas de page.

✉ Une question ? Contactez François Benichou, Responsable du Pôle Transition des territoires chez Antropia ESSEC : benichou@essec.edu / 06 64 57 42 21.

 

Qui peut prétendre à cette expérimentation ?

Votre solution d’innovation sociale doit répondre à minima à un de ces enjeux :

  1. Rendre accessible l’achat :
    • De denrées brutes (légumes, fruits, produits frais, etc.) saines et issues d’une agriculture durable, à des tarifs accessibles pour les résidents, dans l’immeuble ou en pied d’immeuble.
    • De plats transformés sains et équilibrés, à des tarifs accessibles pour les résidents, dans l’immeuble ou en pied d’immeuble.
  2. Sensibiliser les résidents autour des enjeux liés à l’alimentation : la cuisine saine, la nutrition, la diététique, les liens entre santé et alimentation, maîtriser son budget alimentaire, etc.
  3. Favoriser le lien social et le partage autour de l’alimentation :
    • Animation de repas collectifs dans les espaces collectifs des résidences (type cuisine) et/ou autre lieu mis à disposition par la mairie / CCAS.
    • Partage de “bons plans” liés à l’alimentation, dans le quartier ou autre.
    • Des solutions de partage / mutualisation de matériel ou services.
    • Des services inter-résidents (petits services, faire les courses, etc.).

 

Pourquoi candidater à ce programme d’expérimentation ?

  • Expérimenter à petite échelle votre solution auprès de résidents de logements sociaux, en Ile-de-France, sur une période courte (démarche test & learn).
  • Coopérer de manière privilégiée avec un acteur du logement social de référence, et potentiellement à terme, déployer à plus grande échelle ses solutions alimentaires pour les résidents du Groupe Arcade-VYV.
  • Bénéficier d’un cadrage méthodologique par Antropia ESSEC sur la feuille de route de l’expérimentation.
  • Bénéficier d’un cadrage de l’évaluation d’impact social à mettre en place lors de l’expérimentation, avec le Laboratoire Evaluation & Mesure d’Impact Social de l’ESSEC.
  • Rejoindre la Communauté Antropia ESSEC.
  • A noter : la mise en place de l’expérimentation est rémunérée.

 

Comment candidater ?

Les prochaines étapes sont les suivantes :

  • 10 décembre 2024 : clôture des candidatures.
  • Courant décembre 2024 : entretiens avec Antropia ESSEC.
  • Mi-janvier 2025 (date en cours de finalisation) : pitch des solutions retenues devant le Comité de Sélection composé de collaborateurs d’Antin Résidences, l’ALFI et le Groupe VYV. Sélection d’1 porteur de projet.
  • Février 2025 : atelier de co-construction de l’expérimentation avec les équipes d’Antin Résidences et l’ALFI.

 

Pour consulter l’ensemble des informations sur l’expérimentation et les critères de sélection, puis candidater, rendez-vous sur ce document :

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Crash-test des stratégies, Laboratoires ouverts… La communauté Antropia ESSEC se penche sur les stratégies d’impact des lauréats https://antropia-essec.fr/crash-test-des-strategies-laboratoires-ouverts-la-communaute-antropia-essec-se-penche-sur-les-strategies-dimpact-des-laureats/ Mon, 28 Oct 2024 15:13:54 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=20474 La pédagogie d’Antropia ESSEC repose sur l’équilibre entre accompagnement individuel (par le ou la responsable du programme, par un mentor entrepreneur aguerri, lors de coachings personnalisés avec des experts…) et des temps de formation en collectif, avec l’ensemble des entrepreneurs lauréats d’une promotion, pour favoriser les regards croisés et les partages de bonnes pratiques entre […]

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La pédagogie d’Antropia ESSEC repose sur l’équilibre entre accompagnement individuel (par le ou la responsable du programme, par un mentor entrepreneur aguerri, lors de coachings personnalisés avec des experts…) et des temps de formation en collectif, avec l’ensemble des entrepreneurs lauréats d’une promotion, pour favoriser les regards croisés et les partages de bonnes pratiques entre pairs.

 

« Ce qui est le plus incroyable, ce sont les interactions avec les autres entrepreneurs et ce partage d’expérience entre des personnes qui ont toutes des rêves… »

— Emmanuelle Larroque, Fondatrice de Social Builder (Scale Up association 2020-2021)

 

En 2024, pour aller encore plus loin, l’équipe d’Antropia ESSEC a expérimenté deux nouveaux formats d’ateliers d’intelligence collective dans le cadre des programmes d’accompagnement Start Up, Scale Up et Size Up : le “Crash-test des stratégies” et les “Laboratoires ouverts”. 

 

Innover pour accompagner les entrepreneurs vers toujours plus d’impact social et environnemental

A l’origine de ces deux nouveaux ateliers d’intelligence collective, la concrétisation d’une idée qui trottait dans la tête de l’équipe depuis un moment : celle de rassembler différents membres de la communauté Antropia ESSEC autour d’une même table, pour mettre la diversité de leurs expertises au service des stratégies des lauréats en cours de programme.

De fait, nous avons invité à se plonger dans les travaux en cours des lauréats :

  • Les entrepreneurs alumni de nos programmes
  • Les partenaires d’Antropia ESSEC
  • Les experts métiers qui interviennent dans nos programmes

Avec en plus, dans le cadre du Crash-test des stratégies : 

Du côté des entrepreneurs, l’exercice était l’occasion, à mi-parcours des programmes, de coucher sur le papier leur plan d’actions. Mais surtout, de profiter du réseau d’expertises variées qui gravitent autour d’Antropia ESSEC et de l’ESSEC pour récolter des avis éclairés et avancer en prenant les meilleures décisions. 

 

Retour sur les Laboratoires ouverts et le crash-test 2024

Dans le cadre du programme Size Up d’accompagnement à la mise en place d’une démarche d’évaluation d’impact social, les Laboratoires ouverts sont l’occasion pour les entrepreneurs lauréats de lever leurs éventuels doutes et blocages en vue de la réalisation de leur premier rapport d’impact.

Les Laboratoires ouverts rassemblent ainsi autour des lauréats : des alumni du programme Size Up, les référents ancrage en Région du partenaire du programme Malakoff Humanis, et des experts et coachs en évaluation d’impact social.

Comment encourager davantage de bénéficiaires à répondre à son étude ? Quels indicateurs choisir pour décrire le plus objectivement possible les bénéfices de son activité ? Comment communiquer sur les résultats à venir de son évaluation ?

 

Retour en images sur l’un des 6 Laboratoires ouverts Size Up, du 4 au 6 juin 2024.

 

« Les Labos ouverts permettent de faire un « dézoom » à mi-parcours du programme Size up : grâce au concours d’un panel de professionnels qui apportent un point de vue extérieur bienveillant mais exigeant, les Labos permettent à la fois de structurer un premier bilan de sa démarche d’évaluation d’impact, mais aussi de réinterroger 1 ou 2 questions structurantes pour bien aborder la phase d’étude quanti. »

— Pierre-Olivier Bernière, Chief Impact Officer chez elpyoo, participant en tant que lauréat (Size Up 2023-2024)

 

« Les échanges entre pairs nous avaient été hyper bénéfiques au moment de notre accompagnement, donc il faut savoir le rendre ! »

— Anne Keiser, Fondatrice de Mon Copilote, participante en tant qu’alumni (Size Up 2019-2020)

 

« Le Labo ouvert a été l’opportunité d’une prise de recul sur notre démarche d’évaluation d’impact, mais aussi sur le projet de l’association.

Cela a été l’occasion de s’interroger sur les bénéficiaires directs, c’est-à-dire les citoyens habitant dans nos zones d’action (mais qui ne sont pas notre partie prenante première = les personnes exilées), et requestionner comment nos actions génèrent de l’impact sur eux.

Pour moi, cela a aussi été un moment de travail sur la stratégie globale du projet, avec la définition d’une stratégie de mobilisation des ces citoyens locaux, de la participation à nos ateliers au rôle d’ambassadeur Weavers. »

— Mathilde Verichon, Directrice du Pôle Support chez Weavers, participante en tant que lauréate (Size Up 2023-2024)

 

Le Crash-test des stratégies est quant à lui proposé aux lauréats des programmes Start Up, Scale Up association et Scale Up entreprise pour tester leurs stratégies de développement, et challenger les leviers de réussite et les risques associés à cette stratégie en vue de la présentation finale à la communauté un mois après, lors du Demo Day.

Le Crash-test rassemble ainsi autour des lauréats : des alumni des programmes Start Up et Scale Up, les partenaires des programmes, les experts métiers qui interviennent dans ces programmes, des investisseurs à impact, des collègues de l’ESSEC.

 

 

Retour en images sur la première édition du Crash-test, le 6 février 2024.

 

« Le nom est provocateur mais le Crash-test a été créé pour vivre une expérience bienveillante et apprenante au service des entrepreneurs. Après 9 mois à travailler sur la formalisation de leur stratégie à 3 ans (dans toute sa complexité : économique, impact, opérationnelle, etc.), les lauréats l’ont présentée à un comité de pairs et experts pendant plus d’une heure. L’objectif : la challenger et la “martyriser” pour la renforcer ! »

— François Benichou, Responsable du Pôle Transition des territoires et organisateur de la première édition du Crash-test

 

« La préparation du tableau Excel m’a permis de structurer ma pensée sur notre stratégie de changement d’échelle. Cela permet notamment de corréler changement d’échelle opérationnel et changement d’échelle de l’impact. »

Alexandre Nicolet, Co-fondateur de Mon Senior, participant en tant que lauréat (Scale Up entreprise 2023-2024)

 

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La coopération start-up sociale x conseil départemental au service des Valdoisiens https://antropia-essec.fr/la-cooperation-start-up-sociale-x-conseil-departemental-au-service-des-valdoisiens/ Tue, 24 Sep 2024 19:54:44 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=20443 Le programme Expérimentations sociales Val d’Oise naît en 2019 pour permettre au Conseil Départemental du Val d’Oise de renforcer sa capacité à innover et améliorer la qualité de son offre de services au bénéfice des habitants du Val d’Oise, grâce à une coopération inédite avec des entrepreneurs sociaux porteurs d’une solution à des besoins sociaux […]

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Le programme Expérimentations sociales Val d’Oise naît en 2019 pour permettre au Conseil Départemental du Val d’Oise de renforcer sa capacité à innover et améliorer la qualité de son offre de services au bénéfice des habitants du Val d’Oise, grâce à une coopération inédite avec des entrepreneurs sociaux porteurs d’une solution à des besoins sociaux identifiés sur le territoire.

Depuis 2020 et d’après les orientations identifiées par la Direction Générale et la Mission Innovation du Conseil Départemental du Val d’Oise, Antropia ESSEC a ainsi détecté sur l’ensemble du territoire national une vingtaine de solutions, sélectionné puis accompagné 9 associations et entreprises sociales à coopérer avec différentes directions du Conseil Départemental.

Parmi les axes d’intervention de ces coopérations : solidarité et inclusion, insertion sociale et professionnelle, protection maternelle et infantile, protection de l’enfance, éducation et orientation, et en 2024, accès à une alimentation saine et durable pour tous et lutte contre l’isolement social des seniors.

En 2021, le Conseil Départemental du Val d’Oise a obtenu le Prix Territoria d’Or, qui récompense les collectivités territoriales de tout le territoire français qui osent l’innovation, catégorie « Service aux personnes » pour son travail avec Antropia ESSEC dans le cadre du Programme Expérimentations sociales !

 

Pourquoi une coopération entre une collectivité territoriale et des entrepreneurs sociaux ?

Quels sont les points de passage clés pour une coopération réussie ?

Quelles sont les perspectives pour chaque partie prenante suite à une telle coopération ?

 

Fortes de 3 années de coopération au service de l’intérêt général sur le territoire du Val d’Oise, différentes parties prenantes impliquées reviennent sur le programme : 

Portrait des 3 interviewés.

De gauche à droite :

  • Serge Dobel & Florence Bannerman, resp. Chef de projet Coordination & Expérimentations et Directrice du Laboratoire des Futurs Possibles au sein du Conseil Départemental du Val d’Oise.
  • Aline Pehau, Directrice d’Antropia ESSEC.

De gauche à droite :

  • Yoann Perez, Fondateur de CDIET, promotion Scale Up Entreprise 2022, Expérimentation Val d’Oise 2022 et Size Up 2023  CDIET est le premier service de prévention, repérage et prise en charge des troubles nutritionnels chez les personnes âgées.
  • Gaëlle Guernalec-Lévy, Fondatrice de Papoto, promotion Start Up Association 2020 et Expérimentation Val d’Oise 2022 Papoto favorise la transmission des informations scientifiques sur les besoins fondamentaux du jeune enfant auprès des familles vulnérables et des professionnels qui les accompagnent.
  • Guennadiy Pak, Fondateur de JEXPLORE, promotion Start Up Entreprise 2020 et Expérimentation Val d’Oise 2021 JEXPLORE met la réalité virtuelle au service de l’orientation et de l’emploi des jeunes qui se questionnent sur leur orientation, des adultes à la recherche d’un projet professionnel et des entreprises qui cherchent à développer l’attractivité de leurs métiers.

 

Pourquoi ce partenariat à 3 mains ? 

Florence Bannerman Au cœur de la Stratégie d’Innovation du Conseil Départemental du Val d’Oise initiée dès 2012, précurseur en la matière, un objectif : adapter l’offre de services à l’évolution des attentes et besoins des Valdoisiens. Il s’agit autant d’améliorer l’offre existante, son accessibilité et son efficacité que de concevoir, expérimenter, développer de nouvelles offres et services, alternatifs, complémentaires.

Or nous faisons le constat, à cette époque, que nos Directions métiers ne connaissent pas toujours le potentiel de créativité des entrepreneurs sociaux, eux aussi pourtant au service de l’intérêt général. Réciproquement, les entrepreneurs méconnaissent les collectivités publiques, leurs nombreux domaines d’interventions sur les territoires et leur appétence pour l’innovation et l’expérimentation de projets.

De premières rencontres thématiques organisées en 2018 sur une demi-journée entre start-up et Directions métiers du Conseil Départemental remportent un vif succès de part et d’autre et nous confortent quant à la richesse des échanges. Certains sont approfondis par la suite, d’autres donnent lieu à des collaborations ponctuelles. En tous cas, la conviction de partenariats à développer pour des projets communs sur notre territoire est partagée.

Il reste à transformer l’essai. De là naît le programme Expérimentations sociales en Val d’Oise, marché public innovant conçu avec Antropia ESSEC pour structurer et accompagner sur du plus long terme, ces collaborations acteurs publics-privés, au service du territoire et de ses habitants.

 

Serge Dobel — Le programme Expérimentations sociales Val d’Oise part du constat qu’il y a des attentes de plus en plus diversifiées et exigeantes de nos publics. Or, une collectivité locale comme la nôtre n’est pas forcément en mesure d’expérimenter et de déployer un nouveau service avec ses propres ressources, contraintes par nature. C’est là que le potentiel de créativité des entrepreneurs intervient, en proposant des solutions innovantes à des problématiques liées à l’autonomie, l’éducation, la culture… qui relèvent des responsabilités d’un Conseil Départemental. Le programme est finalement né d’une méconnaissance réciproque, quand le Conseil Départemental a tout à gagner à travailler avec des entrepreneurs qui créent de la valeur sur nos territoires, et qu’il est en mesure d’ouvrir les bonnes portes et de donner les contacts des bonnes personnes à ces entrepreneurs en recherche de terrains d’expérimentation (EHPAD, collèges…).

 

Aline Pehau — Antropia ESSEC a 17 ans d’expérience dans la détection, la sélection et l’accompagnement des entrepreneurs sociaux que nous connaissons bien, avec leurs fabuleux pouvoirs de porter des solutions innovantes à des problèmes sociaux et environnementaux. Les entrepreneurs, par nature, sont friands de nouveaux terrains d’expérimentation et de se rapprocher des collectivités territoriales car leurs solutions sont bien souvent complémentaires aux compétences portées par les grandes compétences des politiques publiques.

L’Association Groupe ESSEC est par ailleurs implantée depuis plus de 50 ans sur le territoire du Val d’Oise. Nous sommes littéralement voisins avec le Conseil Départemental. 

Pour Antropia ESSEC, c’était l’occasion d’expérimenter une nouvelle forme d’accompagnement, multipartenariale, soutenant la mise en œuvre d’une coopération inédite d’acteurs aux expertises complémentaires tout en visant la même finalité : améliorer le quotidien des habitants du Val d’Oise. Avec la 3ème édition du programme, nous avons encore beaucoup appris et sommes convaincus, aujourd’hui, que cette nouvelle modalité d’accompagnement contribue à la transition sociale et environnementale du territoire.

 

Yoann Perez Le marché historique et actuel de CDIET est axé sur les personnes âgées, mais nous nous sommes fixés comme objectif de mener des POC (Proof Of Concept, en français preuve de concept) sur d’autres thématiques d’ici fin 2024, en fonction de nos moyens. Nous avons saisi l’opportunité du programme Expérimentations sociales Val d’Oise car nous étions bien sûr motivés par les enjeux de santé observés sur le territoire, mais aussi car je savais que l’encadrement par l’équipe d’Antropia ESSEC nous ferait gagner du temps précieux dans le montage de ce POC. Travailler avec le Département, qui peut ouvrir les bonnes portes, nous a en effet évité un travail colossal dans le cadre du POC.

 

Gaëlle Guernalec-Lévy Chez Papoto, le partenaire fait l’occasion. Quand nous avons reçu cette proposition d’Antropia ESSEC, nous nous sommes dit que le programme était l’occasion de tester 3 nouvelles modalités : un nouveau territoire, un nouveau sujet à investiguer (la périnatalité), et une nouvelle approche pour rencontrer les bénéficiaires (le porte-à-porte).

 

Guennadiy Pak — Quand Antropia ESSEC nous a présenté le programme Expérimentation 95, je savais qu’il serait intéressant pour JEXPLORE de travailler avec un Conseil Départemental, car les collèges dépendent des départements, et notre cible historique est justement les jeunes qui se questionnent sur leur orientation. JEXPLORE en était encore à ses débuts, nous avions seulement des échanges directs avec des établissements scolaires dans le 75 et le 93. Je me suis dit que le programme serait l’occasion d’avoir un cadre solide, et surtout les bons interlocuteurs pour passer à la vitesse supérieure.

 

Comment s’organise la détection et le partenariat entre le Conseil Départemental et Antropia ESSEC ?

Serge Dobel — Le Département identifie les besoins sociaux prioritaires, et pour lesquels nous manquons de réponse adaptée. Pour le programme 2023, le programme s’est ainsi orienté sur le taux de mortalité périnatale, qui reste plus élevé que la moyenne nationale. La vulnérabilité des mineurs face au risque de prostitution a également été mise en exergue par les services. Nous avons réalisé un appel d’offres, et renouvelé la coopération avec Antropia ESSEC, qui a opéré le sourcing de projets dans toute la France pour nous présenter une dizaine de solutions à plus-value sur les politiques ciblées. Ensuite, nous avons dressé une short-list de 6-7 entrepreneurs invités à pitcher devant un jury transversal composé de la Direction Générale et des directions métiers intervenant sur les thématiques concernées. Suite à ce jury, nous avons retenu 3 projets pour expérimenter les solutions proposées par les entrepreneurs.

 

Aline Pehau L’enjeu de coopération est déjà fort au moment de la détection, avec de multiples acteurs du territoire local et national. En effet, la détection engage toute l’équipe d’Antropia ESSEC, son réseau d’alumni (plus de 550 porteurs de projets), ainsi que nos partenaires privilégiés et relais de communication sur l’ensemble du territoire national, tels que les dix autres incubateurs du collectif Le Kiif, alliance stratégique dans les territoires.

En amont de la détection, il est très important pour nous d’écouter et d’entendre les Directions métiers du Conseil Départemental (les experts des sujets sociaux) afin de réaliser un diagnostic factuel des problèmes les plus aigus rencontrés par les habitants, et de bien en comprendre les enjeux opérationnels. Cela nous permet de rédiger notre appel à candidatures et de cadrer nos axes de recherche.

Je suis tentée de dire qu’à cette étape nous innovons déjà grâce à ces entretiens croisés, menés auprès des experts métiers du Conseil Départemental et acteurs de terrain, auprès desquels nous apprenons beaucoup. Ces entretiens ouvrent souvent des pistes que nous ignorions au début de la mission. 

 

En quoi consiste le programme Expérimentations sociales Val d’oise ?

Aline Pehau — Les enjeux portent avant tout sur la capacité des entrepreneurs et des Directions métiers du Conseil Départemental à mieux se connaître, à structurer une feuille de route d’expérimentation cohérente, efficace, pragmatique autour de la solution retenue de l’entrepreneur tout en l’adaptant au terrain du Val d’Oise et à ses spécificités. Cela permet de préparer et de faciliter l’immersion terrain des entrepreneurs par des mises en relations ciblées, et de les accompagner à collecter des preuves tangibles de leur impact social. Suite aux expérimentations, nous nous projetons sur les conditions de réplicabilité de la solution à plus grande échelle, en abordant autant les enjeux économiques que les enjeux sociaux de la solution.

Toute cette démarche est soutenue par des séminaires collectifs et un suivi individuel, et mobilise des expertises et compétences pointues. Nous travaillons avec le Laboratoire Evaluation et Mesure d’Impact Social et Environnemental (Labo E&MISE) de l’ESSEC, un designer de services et un spécialiste en modélisation économique, entre autres !

 

Yoann Perez — Dans un premier temps, nous avons rencontré divers acteurs du territoire concernés par le projet : la Médecin en chef du service PMI, la Directrice du Pôle Enfance, Jeunesse, Santé et Famille… afin d’établir un cadre solide fondé sur les besoins réels du terrain. Ensuite, nous avons travaillé la définition de la feuille de route partagée entre CDIET et les partenaires du territoire, afin de s’aligner sur le service à déployer. Le soutien d’Antropia ESSEC a été clé pour faciliter la communication entre toutes les parties prenantes. Enfin, nous avons mis en œuvre la feuille de route, en parallèle de l’évaluation d’impact du projet.

 

Guennadiy Pak — Nous avons été mis en relation avec les bonnes personnes au sein des Directions métiers qui concernaient nos sujets. Ensuite, Serge Dobel nous a trouvé un super partenaire, le CDFAS d’Eaubonne, qui accueille l’été des jeunes lors de stages sportifs. Nous nous sommes donc greffés à ces stages, chaque mercredi pendant 6 semaines, pour proposer des ateliers JEXPLORE. Le public était nombreux, c’était parfait.

Nous avons démarré la mesure d’impact des ateliers, accompagnés par le Laboratoire E&MISE de l’ESSEC. 

 

Serge Dobel — En parallèle de la mise en œuvre de la feuille de route, l’accompagnement sur la mesure d’impact du Labo E&MISE est également essentiel, et une spécificité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. En effet, les expérimentations n’ont un sens que si on mesure, donc prouve qu’il y a une plus-value pour le public que l’on va servir. Même si la démarche est toujours work in progress, la méthodologie du Labo E&MISE nous permet de rendre compte de résultats tangibles à notre Direction Générale, à nos élus, aux équipes qui s’investissent dans le programme et qui prennent du temps pour accompagner ces expérimentations.

 

Les expérimentations en chiffres

 

Qu’est-ce qui rend fertiles ces coopérations ?

Serge Dobel — L’enjeu du portage métier est important : la Direction générale doit être engagée, et les Directions métiers mobilisées porteuses, qu’elles aient compris la plus-value du programme et soient en capacité de mettre de la ressource humaine et de l’expertise pour bien cibler et calibrer les expérimentations. Au sein du Conseil Départemental, la  Mission Innovation devenue Laboratoire des Futurs Possibles en est la cheville ouvrière, mais tout l’intérêt du programme réside dans la mise en relation des entrepreneurs avec des directions métiers opérationnelles et porteuses. D’où l’intérêt de les mobiliser par exemple dès le jury de sélection des projets retenus.

 

Florence Bannerman — D’abord le changement de regards et de représentations que les uns et les autres peuvent avoir d’une « école de commerce », d’une « start-up » ou d’une « administration », souvent très connotés de part et d’autre. Favoriser ces rencontres, c’est bien souvent la découverte de valeurs et d’intérêts communs pour un public ou un territoire, de métiers et de compétences complémentaires, gages d’intelligence collective et de créativité au service de l’intérêt général.

Ensuite l’ouverture qu’Antropia nous permet sur l’écosystème de l’entrepreneuriat social en France, et la perspective de collaborations avec des entreprises qui peuvent durablement s’implanter en Val d’Oise pour y expérimenter et développer leurs projets sociaux ou environnementaux innovants. Enfin, bien sûr, l’expertise et le professionnalisme des équipes d’Antropia, accélérateur d’associations et entreprises sociales depuis 2008, très recherchés pour l’accompagnement qu’il apporte tout au long de chaque programme, du sourcing à la mesure d’impact.

 

Serge Dobel — Les solutions présentées sont parfois le projet de vie des entrepreneurs, et leur enthousiasme est motivant pour toutes les équipes. Quand on arrive à bien cibler les sujets sur lesquels nous les faisons intervenir, on se dit « ça fait 20 ans qu’on se pose telle question, pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ? ». Il y a un « effet wahou » réciproque : « vous, Directions métiers, travaillez sur un sujet qui est mon projet d’entreprise, vous, Entrepreneurs, avez une solution de qualité qui peut nous aider à avancer sur un sujet sur lequel nous patinons ».

 

Gaëlle Guernalec-Lévy — La coopération avec le Conseil Départemental s’est extrêmement bien passée. Un des facteurs essentiels de réussite repose sur la transmission d’informations et une communication régulière avec l’ensemble des interlocuteurs. Les startups associatives ont tendance à bouillonner d’idées et ont l’habitude de travailler très vite, en mode quick and dirty, ce qui était justement demandé dans le cadre de cette expérimentation. Cependant, nous pouvons avoir tendance à tester plein de choses très vite, mais sans prévenir tout le monde. Quand on travaille avec un interlocuteur public, une collectivité de la dimension d’un département, il faut penser co-construction à chaque étape du raisonnement. Une fois qu’on a compris cela, il n’y a pas tellement de différence dans le relationnel avec d’autres partenaires. A part peut-être la validation, qui a une dimension plus forte et symbolique, c’est pourquoi il faut bien intégrer le temps de la validation dans son rétroplanning.

 

Serge Dobel — En interne, encore il y a une dizaine d’années, il existait une réticence culturelle à travailler avec le privé. Nous la vainquons de plus en plus : il est aujourd’hui mieux accepté de s’appuyer sur une initiative privée pour venir conforter l’offre de service et contribuer à l’intérêt général des publics dont on a la charge.

A l’inverse, nous progressons aussi dans notre pédagogie envers les entrepreneurs. Dans le cadre du programme, il est expliqué clairement qu’ils vont travailler avec une collectivité locale, qui finance le programme d’accompagnement mais pas directement l’entrepreneur. Nous sommes dans une logique de quick win, en expérimentant et en évaluant l’impact de l’expérimentation avant d’y mettre les moyens. En ce sens, nous sommes avant tout là pour ouvrir des portes et donner un coup de boost.

 

Quelles perspectives pour la suite, au sein et en dehors du programme ?

Yoann Perez Chez CDIET, nous n’avons pas les moyens d’industrialiser le parcours périnatalité créé dans le cadre du programme. Nous avons accompagné 15 femmes pendant l’expérimentation, nous en accompagnerons 200 dans le cadre de la suite donnée par le Département. Par contre, nous pouvons continuer de toquer à des portes pour faire des études de marché, tâter le terrain. Nous continuons également à construire ce parcours de soin dans la périnatalité, dans l’objectif de compter dans nos effectifs des diététiciennes reconnues dans ce domaine.

 

Gaëlle Guernalec-Lévy — Le programme a été une vraie opportunité pour nous faire connaître par d’autres partenaires, avec lesquels on ne travaillait pas forcément au départ, par exemple les réseaux de périnatalité. Nous poursuivons notre action dans le département dans le cadre d’une convention signée pour une année.

Nous avons également commencé à répliquer la modalité d’intervention du porte-à-porte sur d’autres territoires. Enfin, le livrable produit dans le cadre de l’expérimentation, bien que ciblé Val d’Oise, est disponible sur notre chaîne youtube et potentiellement utilisable par tous les acteurs concernés par le sujet.

Aller frapper directement à la porte des conseils départementaux, ce n’est pas notre façon de procéder, par contre nous pouvons utiliser ce qui a été fait dans le Val d’Oise pour montrer par l’exemple comment nous pouvons avoir de l’impact à l’échelle d’un département.

 

Guennadiy Pak — Aujourd’hui, nous pouvons communiquer sur tout ce qui a été réalisé dans le cadre du programme, avec des cas d’usage concrets, ce qui est utile pour développer le projet. Nous avons également appris à mesurer notre impact d’abord à petite échelle dans le cadre de l’expérimentation, et aujourd’hui nous continuons à structurer notre évaluation d’impact avec déjà une Version 4 !  

Enfin, chaque territoire est différent, mais cette coopération nous a appris que pour les acheteurs des collectivités, il faut d’abord montrer qu’il y a une envie exprimée par les gens du terrain, ici les enseignants. Il faut faire des expérimentations, parfois gratuites, pour montrer ces “bouts d’intérêt” et déclencher la suite. 

 

Serge Dobel — Il faut qu’un tel programme ne reste pas forcément l’initiative du Conseil Départemental pour ses propres services. Il y a aussi les agglomérations, les Parcs Naturels Régionaux… et d’autres institutions qui ont sans doute dans leur champ d’action des besoins auxquels ils n’arrivent que peu à répondre. Déployons sur le territoire ces coopérations à trois têtes !

 

Florence Bannerman — Ce programme illustre à petite échelle (3 ou 4 projets par promotion) ce que peuvent produire des coopérations territoriales et associations d’acteurs divers pour mieux anticiper les transitions et s’adapter aux attentes des valdoisiens. Reste à déployer plus largement encore ces coopérations sur notre territoire départemental.

 

Aline Pehau Aujourd’hui, Antropia ESSEC se donne comme ambition stratégique d’avoir plus d’impact social et environnemental sur le territoire, dans le sillage des actions menées depuis de nombreuses années par l’Association Groupe ESSEC.

Nous sommes heureux de pouvoir y apporter notre pierre, en soutenant les innovations, sans couture, auprès de partenaires publics et privés, en mobilisant nos savoir-faire acquis depuis 17 ans, en complémentarité de ceux d’autres acteurs reconnus, entre autres, dans les métiers de l’accompagnement (La Turbine, Initiactive 95, le Réseau Entreprendre Val d’Oise…). Nous initions d’ailleurs des échanges avec l’agglomération de Cergy-Pontoise et autres acteurs experts, dont la Chaire Economie Circulaire de l’ESSEC, afin d’adresser le sujet la transition environnementale en nous appuyant sur le levier de l’économie circulaire. A suivre !

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19 nouvelles entreprises sociales rejoignent l’aventure Antropia ESSEC https://antropia-essec.fr/19-nouvelles-entreprises-sociales-rejoignent-laventure-antropia-essec/ Mon, 10 Jun 2024 07:59:59 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=20247 L’appel à projets annuel pour les programmes Start Up (consolidation de son modèle), Scale Up entreprise et Scale Up association (changement d’échelle) s’est clôturé en beauté le vendredi 8 mars 2024 : cette année, l’équipe d’Antropia ESSEC a reçu près de 200 manifestations d’intérêts d’associations et d’entreprises. Aujourd’hui, le moment est arrivé de révéler les […]

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L’appel à projets annuel pour les programmes Start Up (consolidation de son modèle), Scale Up entreprise et Scale Up association (changement d’échelle) s’est clôturé en beauté le vendredi 8 mars 2024 : cette année, l’équipe d’Antropia ESSEC a reçu près de 200 manifestations d’intérêts d’associations et d’entreprises.

Aujourd’hui, le moment est arrivé de révéler les lauréats retenus ! 

 

Les coulisses de la détection et de la sélection des projets à impact social et environnemental chez Antropia ESSEC

Depuis 2008, Antropia ESSEC est témoin des innovations sociales sur le territoire national :

  • Grâce à une veille continue des actualités des projets à impact social et/ou environnemental, lors d’événements phares de l’écosystème, dans les médias, sur les réseaux sociaux…
  • Grâce à un réseau solide de prescripteurs prêts à nous partager leurs projets coups de cœur et à témoigner de l’impact de nos programmes.

Résultat : dans le cadre de l’appel à candidatures 2024, près de la moitié des candidatures reçues était le fruit d’une démarche “d’aller vers” de l’équipe vers des projets préalablement repérés/recommandés, et l’autre moitié l’aboutissement d’une campagne de communication 360° et de mobilisation de nos relais à l’échelle nationale. 

Après lecture des dossiers de candidature, les associations et entreprises pré-sélectionnées ont rencontré d’abord l’équipe lors d’entretiens approfondis, puis nos partenaires et alumnis lors des comités de sélection : 1h30 d’échanges pour mieux connaître et pour départager ces entrepreneurs et entrepreneuses formidables, se plonger dans les solutions qu’ils portent au quotidien, et se projeter sur les impacts à maximiser.

 

Les 19 associations et entreprises qui rejoignent l’aventure Start Up et Scale Up d’Antropia ESSEC en 2024

Découvrez les pépites de demain !

Programme Start Up

Édifice Formation est un organisme de formation spécialisé dans la construction et la rénovation écologiques et dans l’économie circulaire du bâtiment.

https://www.edifice-formation.org/

Elpyoo est une plateforme “guichet unique” et personnalisée à destination des proches aidants, pour permettre aux aidants et notamment aux salariés aidants de vivre sereinement leur situation.

https://elpyoo.com/

Les Cahutes de Louise offre aux enfants atteints de maladies chroniques et à leurs familles des séjours gratuits dans des cahutes, tiny houses autonomes et écologiques, situées sur des sites remarquables.

https://lescahutesdelouise.org/

Les Voisins conçoit des “auberges de seconde jeunesse”, des lieux de vie intergénérationnels encourageant le partage entre résidents seniors, voyageurs et populations locales.

https://les-voisins.fr/

Petite Mu est le premier média en France dédié à la sensibilisation aux handicaps invisibles via des interviews, des podcasts et des bandes dessinées, tout en offrant des services de conseil aux entreprises.

https://www.petitemu.fr/

TDSV Formation est un centre spécialisé en victimologie qui offre des formations et animations destinées aux professionnels confrontés directement ou indirectement à des problèmes de violence.

https://vivo.catalogueformpro.com/

 

Programme Scale Up Association

Imagine for Margo lutte contre le cancer des enfants, en menant des actions de sensibilisation et de collecte de fonds afin d’accélérer la recherche et de soutenir les familles concernées.

https://imagineformargo.org/

Kodiko facilite l’insertion professionnelle des réfugiés en France grâce à un programme de mentorat avec des professionnels.

https://www.kodiko.fr/

Le Chaînon Manquant lutte contre le gaspillage alimentaire en distribuant les surplus alimentaires à des associations caritatives.

https://lechainon-manquant.fr/

Lecture Jeunesse promeut la lecture et l’écriture chez les adolescents afin de lutter contre les inégalités culturelles.

https://www.lecturejeunesse.org/

Les Petites Cantines est un réseau de cantines de quartier participatives, favorisant la convivialité et la mixité sociale autour de repas cuisinés collectivement.

https://www.lespetitescantines.org/

Les Écoles de la Transition Écologique sont un réseau d’écoles qui forme les jeunes aux métiers de la transition écologique et solidaire, en combinant théorie et pratique sur le terrain.

https://www.ecole-transition.eu/

L’UNA Charente-Vienne propose des services à domicile, pour aider les familles, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

https://vosservicesadomicile.fr/qui-sommes-nous/

L’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) promeut et accélère le développement de l’économie circulaire grâce à une dynamique collaborative portée par ses 150 membres (sensibilisation, recherche, innovation).

https://institut-economie-circulaire.fr/

POWA permet aux jeunes de (re)prendre le contrôle de leur parcours face aux inégalités sociales et professionnelles et à la précarisation du travail, en créant des accompagnements adaptés à ces défis avec des professionnels de la jeunesse.

https://www.collectifpowa.org/

Ensemble 2 générations développe un concept innovant de cohabitation, en permettant à des jeunes de bénéficier d’un logement gratuit ou à coût modéré en échange de présence ou de services rendus aux aînés à domicile ou en résidence autonomie/EHPAD.

https://ensemble2generations.fr/

 

Programme Scale Up Entreprise

Adam/Happy Visio propose des visioconférences en prévention, santé et bien-être, en direct et à l’attention du grand public, pour participer à améliorer la qualité de vie et préparer l’avenir.

https://www.happyvisio.com/

Change Please Coffee met l’art du café au service des personnes éloignées de l’emploi, en particulier des femmes sans domicile fixe, en proposant des formations aux métiers de barista et un accompagnement socio-professionnel.

https://changeplease.org/

Green Lobby est un cabinet de conseil en transition écologique et sociale qui porte la voix des entreprises et associations engagées pour rééquilibrer le rapport de force.

> https://greenlobby.org/

 

Pour aller plus loin

> En savoir plus sur les critères de sélection d’Antropia ESSEC

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Chef(fe) de projet entrepreneuriat à impact (alternance) https://antropia-essec.fr/charge%c2%b7e-de-missions-detection-et-accompagnement-dentrepreneurs-sociaux-alternance/ Wed, 17 Apr 2024 07:11:21 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=14134 Au sein de la Direction Stratégie et Engagement sociétal de l’ESSEC, Antropia ESSEC existe depuis 15 ans et a pour mission de renforcer la capacité à agir et à innover des individus et des organisations au service de la transformation vers un monde plus inclusif et durable.   Antropia ESSEC recherche un(e) chef(fe) de projet […]

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Au sein de la Direction Stratégie et Engagement sociétal de l’ESSEC, Antropia ESSEC existe depuis 15 ans et a pour mission de renforcer la capacité à agir et à innover des individus et des organisations au service de la transformation vers un monde plus inclusif et durable.

 

Antropia ESSEC recherche un(e) chef(fe) de projet en contrat d’apprentissage pour accompagner les lauréats des programmes et pour détecter la prochaine promotion d’entrepreneurs sociaux accompagnés. Les missions principales sont les suivantes : 

Accompagnement des entrepreneurs (50%)
  • Préparer, co-construire l’ingénierie pédagogique des programmes des séminaires avec les entrepreneurs lauréats et les entreprises partenaires 
  • Etre en appui aux Responsables de Pôles sur le suivi des besoins des entrepreneurs lauréats et sur l’organisation logistique des séminaires
  • Créer, mettre à jour et diffuser les outils au service des entrepreneurs (Notion, méthodologie, etc.)
Détection et préparation de la sélection des entrepreneurs (40%)
  • Sourcer des projets potentiels : prospection auprès de prescripteurs, veille et identification directe, démarchage, échange avec des entrepreneurs
  • Participer à des salons et rencontrer nos partenaires dans le cadre de nos relations réseaux
  • Aider à la mise en place du plan de communication pour l’appel à projets (média, réseaux sociaux, campagne d’e-mailing)
Stratégie et développement (10%)
  • Mettre en place une démarche de benchmark des autres programmes d’accompagnement de l’écosystème français / Europe
  • Participer à l’identification des études et des documents (rapports, guides…) ayant trait aux bonnes pratiques entrepreneuriales et pédagogiques
  • Contribuer à la capitalisation du savoir-faire et des bonnes pratiques pédagogiques d’Antropia ESSEC

 

Passionné(e), proactif(ve) et organisé(e), postulez !

Au sein d’Antropia ESSEC, vous trouverez :
  • Une expérience et un réseau dans l’écosystème de l’entrepreneuriat social
  • Des contacts avec des entrepreneurs et intervenants inspirants et percutants
  • La possibilité d’être polyvalent et de fonctionner en méthode agile
  • Une petite équipe optimiste, dynamique et engagée au sein d’une grande maison (ESSEC)
  • Des valeurs d’excellence dans une ambiance conviviale
Conditions et modalités
  • 1 à 2 ans à partir du mois de septembre 2024
  • Localisation sur les campus de l’ESSEC (Cergy et La Défense)

Vous êtes en préparation d’un bac +4 ou d’un bac +5, passionné(e) par les questions d’innovation et de transition, engagé(e) et (éventuellement) expérimenté(e) dans l’ingénierie pédagogique et la facilitation ? Pour candidater : https://airtable.com/appzHtQC51FfKACxr/shrEFeheMBlhyujbN

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Chargé(e) de mission sélection et accompagnement d’entrepreneurs sociaux (stage 6 mois) https://antropia-essec.fr/charge%c2%b7e-de-mission-selection-et-accompagnement-dentrepreneurs-sociaux-stage-6-mois/ Tue, 16 Apr 2024 15:39:42 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=14978 Chargé(e) de mission sélection et accompagnement d’entrepreneurs sociaux Contribuez au développement d’organisations à impact social et environnemental positif ! Vous avez la volonté de vous engager professionnellement pour un avenir durable ? Vous souhaitez vous immerger dans l’entrepreneuriat social et côtoyer des organisations qui œuvrent quotidiennement à la résolution de problèmes sociaux et environnementaux ? […]

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Chargé(e) de mission sélection et accompagnement d’entrepreneurs sociaux

Contribuez au développement d’organisations à impact social et environnemental positif !

Vous avez la volonté de vous engager professionnellement pour un avenir durable ?

Vous souhaitez vous immerger dans l’entrepreneuriat social et côtoyer des organisations qui œuvrent quotidiennement à la résolution de problèmes sociaux et environnementaux ?

 

Rejoignez l’équipe d’Antropia ESSEC !

 

Antropia ESSEC a été créé en 2008 par la Chaire Innovation Sociale de l’ESSEC et a pour mission de renforcer la capacité à agir et à innover des individus et des organisations au service de la transformation vers un monde plus inclusif et durable.

Nous inspirons, encourageons et accompagnons des entrepreneurs sociaux de toutes les régions, des organisations privées et publiques à réussir leur transition sociale et environnementale et des étudiants de l’ESSEC à découvrir des initiatives locales d’entrepreneurs innovants dans le cadre de leurs cursus pédagogiques.

Depuis 15 ans, ce sont près de 500 projets (dont 75% sont encore en activité) qui en ont bénéficié ! Parmi eux, La Recyclerie, Le Social Bar, Ça commence par moi, Social Builder, Rêv’elles, Simplon, Phenix…

Nous cherchons un(e) chargé(e) de missions pour accompagner les lauréats des programmes Start Up et Scale Up et pour nous aider à détecter et sélectionner la prochaine promotion d’entrepreneurs sociaux accompagnés. Les missions principales sont les suivantes : 

Détection et préparation de la sélection des entrepreneurs des futures promotions

  • Sourcer des projets potentiels pour la prochaine promotion tout au long de l’année : veille et prospection auprès de prescripteurs, sur les réseaux sociaux, lors d’évènements
  • Organiser une campagne d’e-mailing ciblée
  • Qualifier leurs besoins lors d’approches directes
  • Participer à des salons/ évènements et dans le cadre de nos relations réseau

Accompagnement des entrepreneurs en appui des responsables de programmes

  • Participer activement à l’organisation du contenu et de la logistique des séminaires (présentiel et distanciel)
  • Créer, mettre à jour et diffuser les contenus propres à chaque programme au service des entrepreneurs. 
  • Préparer et mettre à jour les outils de suivi et de reporting (Airtable, Notion, etc.)
  • Assurer la diffusion, la collecte, l’analyse de questionnaires de satisfaction dans le cadre de l’amélioration continue des programmes

 

Selon l’intérêt du stagiaire, les besoins de l’équipe et la temporalité du stage, les missions pourront aussi être élargies :

Stratégie et développement

  • Participer à l’identification des études et des documents (rapports, guides…) ayant trait aux bonnes pratiques entrepreneuriales et pédagogiques
  • Contribuer à la capitalisation et l’amélioration continue du savoir-faire et des bonnes pratiques d’Antropia ESSEC

Soutien aux autres pôles d’Antropia ESSEC

En relation étroite avec le Pôle Evaluation et mesure d’impact social :

  • Aider à la  collecte de données d’évaluation et de mesure d’impact  et vérifier leur qualité 
  • Contribuer à la mise en forme du rapport d’impact des programmes

En relation étroite avec le Pôle Transition des territoires : 

  • Soutenir l’organisation des séminaires pour les entrepreneurs 
  • Etre en appui sur les sujets d’analyse de marché et d’opportunités

 

Passionné(e), proactif(ve) et organisé(e), postulez !

 

Vous êtes :

  • Bientôt diplômé(e) d’un bac + 4 ou en préparation d’un bac +5
  • Engagé(e) et très motivé(e) par les questions d’innovation et de transition sociale et écologique
  • Rigoureux(se) et doté(e) d’un grand sens de l’organisation
  • Une appétence pour la manipulation des outils digitaux divers. Nous utilisons : Airtable, Brevo, Notion, Google Suite… Une formation sur ces outils sera mise en place au début du stage.
  • Doué(e) d’un bon sens relationnel et prêt(e) à contribuer à une ambiance de travail conviviale

Vous trouverez :

  • Une expérience dans le monde de l’entrepreneuriat social, avec un réseau riche
  • Une petite équipe optimiste, dynamique et engagée au sein d’un écosystème d’excellence autour des sujets d’inclusion sociale et de transition environnementale
  • La possibilité d’être polyvalent et de fonctionner en méthode agile
  • Des valeurs d’excellence dans une ambiance conviviale

Conditions et modalités :

  • 6 mois, démarrage entre juillet et septembre 2024
  • Gratification horaire de 5.27 euros net, soit 800 euros/mois (+ remboursement de 50% des frais Navigo et tarif préférentiel au self de l’ESSEC) sur la base d’une convention en bonne et dûe forme 
  • Localisation sur les campus de l’ESSEC (Cergy et La Défense) 

Processus de recrutement

  • Réponse au questionnaire et envoi candidature sur ce formulaire de candidature
  • Appréciation générale de la candidature
  • Entretien avec le/la ou les responsable(s) de pôle

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Chargé(e) de communication et animation des communautés (stage 6 mois) https://antropia-essec.fr/charge%c2%b7e-de-communication-stage-6-mois-01-01-2023/ Tue, 16 Apr 2024 08:40:00 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=13606 Chargé(e) de communication et animation des communautés Contribuez au développement d’organisations à impact social et environnemental positif ! Vous avez la volonté de vous engager professionnellement pour un avenir durable ? Vous souhaitez vous immerger dans l’entrepreneuriat social et côtoyer des organisations qui œuvrent quotidiennement à la résolution de problèmes sociaux et environnementaux ?   […]

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Chargé(e) de communication et animation des communautés

Contribuez au développement d’organisations à impact social et environnemental positif !

Vous avez la volonté de vous engager professionnellement pour un avenir durable ?

Vous souhaitez vous immerger dans l’entrepreneuriat social et côtoyer des organisations qui œuvrent quotidiennement à la résolution de problèmes sociaux et environnementaux ?

 

Rejoignez l’équipe d’Antropia ESSEC !

 

Antropia ESSEC a été créé en 2008 par la Chaire Innovation Sociale de l’ESSEC et a pour mission de renforcer la capacité à agir et à innover des individus et des organisations au service de la transformation vers un monde plus inclusif et durable.

Nous inspirons, encourageons et accompagnons des entrepreneurs sociaux de toutes les régions, des organisations privées et publiques à réussir leur transition sociale et environnementale et des étudiants de l’ESSEC à découvrir des initiatives locales d’entrepreneurs innovants dans le cadre de leurs cursus pédagogiques.

Depuis 15 ans, ce sont près de 500 projets (dont 75% sont encore en activité) qui en ont bénéficié ! Parmi eux, La Recyclerie, Le Social Bar, Ça commence par moi, Social Builder, Rêv’elles, Simplon, Phenix…

Nous cherchons un(e) chargé(e) de communication et animation des communautés pour accompagner les porteurs de projets des programmes et pour animer, faire grandir et engager nos différentes communautés. En étroite collaboration avec les responsables de programme et la responsable communication, le ou la futur(e) membre de l’équipe aura les missions suivantes : 

Animation des communautés pour engager nos communautés vers plus d’échanges et les soutenir dans leur développement

  • Appui à l’organisation des grands rendez-vous de la communauté des entrepreneurs et autres acteurs de nos programmes
    • Evénements d’ouverture et de clôture des programmes d’accompagnement, et autres évènements à portée nationale ou locale
    • Temps de formations collectives (séminaires en présentiel ou en ligne) dans le cadre des programmes
    • Webinaires trimestriels ouverts à toute la communauté
  • Création de contenu pour les canaux de communication internes à la communauté (Google groupes, WhatsApp…) en contact direct avec nos entrepreneurs
  • Suivi du respect réciproque des obligations en termes de visibilité (Antropia ESSEC <> promotions d’Antropiens)

Rayonnement pour faire grandir la notoriété nationale d’Antropia ESSEC online et offline

  • Appui à la veille stratégique et à la mise à jour du planning éditorial
  • Appui à la création de contenu pour les réseaux sociaux, le site internet, la newsletter externe, la presse et les canaux de communication internes de l’ESSEC
  • Suivi des statistiques dans une perspective d’amélioration continue
  • Appui à la gestion et au développement de nos relais de communication

 

Passionné(e), proactif(ve) et organisé(e), postulez !

 

Vous êtes :

  • Engagé(e) et intrinsèquement motivé(e) par les questions de transition sociale et écologique 
  • Rigoureux(se) et doté(e) d’un grand sens de l’organisation
  • Curieux(se) et enthousiaste
  • Autonome et proactif(ve)
  • Doué(e) d’un bon sens relationnel et prêt(e) à contribuer à une ambiance de travail conviviale

Vous avez :

  • L’esprit d’initiative
  • Une très bonne capacité rédactionnelle en français et en anglais
  • Des compétences et appétences pour les outils de communication digitaux (Slack, réseaux sociaux, Brevo…)
  • Des compétences en création graphique (Canva)
  • De l’humour

Vous trouverez :

  • Une expérience dans le monde de l’entrepreneuriat social
  • Des contacts avec des entrepreneurs et intervenants inspirants
  • Une petite équipe optimiste, dynamique et engagée au sein d’une grande maison (ESSEC)
  • La possibilité d’être polyvalent et de fonctionner en méthode agile
  • Des valeurs d’excellence dans une ambiance conviviale

Conditions et modalités :

  • 6 mois, démarrage entre juillet et septembre 2024
  • Gratification horaire de 5.27 euros net, soit 800 euros/mois (+ remboursement de 50% des frais Navigo et tarif préférentiel au self de l’ESSEC) sur la base d’une convention en bonne et dûe forme
  • Localisation sur les campus de l’ESSEC (Cergy et La Défense) 

Processus de recrutement

  • Réponse au questionnaire et envoi candidature sur ce formulaire de candidature
  • Appréciation générale de la candidature
  • Entretien avec la Responsable animation des communautés et rayonnement

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Antropia ESSEC et 123 Investment Managers s’associent pour soutenir des solutions concrètes aux problématiques sociétales actuelles https://antropia-essec.fr/antropia-essec-et-123-investment-managers-sassocient-pour-soutenir-des-solutions-concretes-aux-problematiques-societales-actuelles/ Tue, 12 Dec 2023 09:31:53 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=19063 Le Prix 123 IM x Antropia ESSEC est le fruit d’une collaboration inédite entre la société de gestion 123 Investment Managers et Antropia ESSEC, premier accélérateur d’entreprises sociales porté par une grande école de management et engagé depuis 2008 en faveur du développement de projets à impact. La société 123 IM est engagée depuis 2016 […]

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Le Prix 123 IM x Antropia ESSEC est le fruit d’une collaboration inédite entre la société de gestion 123 Investment Managers et Antropia ESSEC, premier accélérateur d’entreprises sociales porté par une grande école de management et engagé depuis 2008 en faveur du développement de projets à impact.

La société 123 IM est engagée depuis 2016 dans une démarche de responsabilité sociétale à l’origine de la création du fonds de dotation 123 IM Impact Mécénat – abondé par 123 IM, ses collaborateurs et ses partenaires, qui dote chaque année le Prix financier à hauteur de 75 000€ ainsi qu’en mécénat de compétences.

Créé en 2019, le Prix 123 IM x Antropia ESSEC naît de la conviction partagée qu’il est nécessaire de donner un puissant coup d’accélérateur aux associations qui apportent des réponses concrètes aux grands enjeux de notre société, notamment quand l’accès aux financements est moins fluide pour les associations que pour les entreprises.

 

En 2023, le Prix 123 IM x Antropia ESSEC est de retour pour sa quatrième édition ! 

L’association lauréate recevra donc une dotation financière de 75 000€ et bénéficiera d’un an d’accompagnement en mécénat de compétences par les équipes de 123 IM, pour un effet de levier considérable sur ses activités.  

L’équipe d’Antropia ESSEC est ravie de proposer chaque année cette opportunité aux porteurs de projets à impact, alumni de ses programmes, ainsi qu’à la communauté des alumni des neuf autres incubateurs qui composent l’alliance Le Kiif (pas moins de 620 entreprises sociales accompagnées en 2022 !)

 

Les trois éditions précédentes ont valorisé les associations La Maison des Sages, pour ses engagements en faveur du bien-vieillir, l’école ÊTRE qui s’applique à ouvrir les portes de l’emploi aux jeunes, et Signes De Sens, artisan de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Pour témoigner de l’effet de levier du Prix, Simon Houriez, fondateur de l’association Signes de Sens, était présent à la soirée de remise du Prix le 23 novembre dernier. Grâce au Prix et à l’accompagnement des équipes de 123 IM, l’association a pu concrétiser son projet de coffret d’éveil musical destiné à tous les enfants, avec et sans situation de handicap, désormais commercialisé chez Cultura !

 

Pour la quatrième édition du Prix, l’accès aux loisirs pour tous est mis en avant, avec une attention particulière pour les projets qui œuvrent en faveur de l’accessibilité au sport, aux vacances et à la culture.

« Le prix 123 IM x Antropia ESSEC est devenu un rendez-vous incontournable du monde de l’innovation sociale. Chaque année, il offre une dotation importante à une association particulièrement pionnière dans son domaine. Cette année, c’est l’enjeu de l’accès aux loisirs (vacances, sports, culture) pour tous qui est à l’honneur. Le choix de cette thématique incarne l’idée qu’une des réponses aux maux de notre monde réside dans l’affirmation de notre humanité, dans la curiosité pour l’altérité, et dans le partage avec l’autre. Merci aux candidats pour l’espoir qu’ils nous donnent. »

Jérôme Schatzman, Directeur du Centre Innovation Sociale et Écologique de l’ESSEC et d’Antropia ESSEC.

L’équipe d’Antropia ESSEC détecte et participe à la sélection des huit demi-finalistes du Prix, dont les projets sont ensuite présentés au vote des collaborateurs d’123 IM pour en distinguer les quatre finalistes.

Parmi les finalistes de cette édition, le jury a décidé de récompenser l’association AccessiJeux !

 

AccessiJeux

Créée en 2015, AccessiJeux est une ludothèque nichée dans le XIIème arrondissement de Paris.  

Avec une collection de 1300 jeux de société à destination des personnes en situation de handicap, dont plus de 400 spécialement adaptés pour les personnes déficientes visuelles, elle brise les barrières pour favoriser le divertissement inclusif.

L’association agit à différents niveaux, depuis les soirées « Jeux pour Tous » à Paris jusqu’à sa présence remarquée aux salons nationaux dédiés à l’autonomie des personnes handicapées et aux festivals de jeux à travers le pays. 

AccessiJeux s’investit également activement dans la recherche d’outils adaptés pour rendre les jeux accessibles à tous, que ce soit via des applications pour smartphone ou même en utilisant l’impression 3D !

L’association déménage prochainement dans un espace plus grand à Paris, et le Prix lui permettra d’aborder cette croissance en toute confiance !

“Grâce au Prix 123 IM, nous allons pouvoir recruter une personne chargée du développement de l’association et nous faire accompagner notamment sur les enjeux RH liés à notre croissance, pour diffuser les activités de notre ludothèque parisienne à l’échelle nationale.”

Xavier Ménard, Fondateur d’Accessijeux

AccessiJeux entourés du jury et des équipes de 123 IM et Antropia ESSEC

 

Mention (tout de même !) spéciale pour les trois autres finalistes :

1001mots, pour son aide apportée aux parents pour parler, jouer et lire plus avec leur enfant de 0 à 3 ans, pour éveiller leur langage, les ouvrir au monde et à la culture, et éviter ainsi le décrochage scolaire futur.

Léo Pour Le Monde, qui se consacre à l’éducation en France et à l’international, favorise l’ouverture sur le monde et les autres, l’émancipation individuelle et la tolérance dès le plus jeune âge, grâce à des activités ludo-éducatives extrascolaires dans les territoires défavorisés.

• Et enfin, Ikigaï, l’association de parents et de thérapeutes dédiée à l’inclusion et la socialisation des enfants avec des troubles du neuro-développement (TND) et plus particulièrement d’autisme. Sa mission comprend des actions de sensibilisation, de formation auprès des acteurs éducatifs, ainsi que la création d’outils ludiques et pédagogiques.

Félicitations à AccessiJeux et à tous les finalistes, véritables porteurs de changement et d’inspiration. Leurs actions concrètes et leur dévouement incarnent l’élan vers un monde plus inclusif, où chacun a le pouvoir de s’épanouir !

 

À propos du fonds de dotation 123 IM impact Mécénat 

Depuis sa création en 2001 et avec plus de 2,2 Mds € investis dans près de 790 entreprises, 123 Investment Managers est un acteur incontournable du financement des PME françaises.

Entrepreneur au service des entrepreneurs, 123 IM a créé en 2018 un Fonds de dotation 123 IM Impact Mécénat dans le but de financer chaque année un projet à impact porté par un entrepreneur de l’économie sociale et solidaire.

Le fonds de dotation est abondé par 123 IM, les dons sur salaire de ses collaborateurs et de nombreux partenaires (clients et entrepreneurs du portefeuille d’123 IM). Pour mener à bien le Prix 123 IM x Antropia ESSEC, 123 IM a noué en 2020 un partenariat avec Antropia ESSEC devenu en 15 ans l’accélérateur de référence de l’entrepreneuriat social en France.

 

A propos du Jury 2024

La diversité et la complémentarité des expertises au sein du jury ont permis de distinguer le lauréat de cette édition. Il était composé de :

  • Xavier Anthonioz, Président d’123 IM
  • Karen Bonvallet, représentant les collaborateurs d’123 IM
  • Isabelle Deby, Membre du Directoire d’123 IM
  • Antoine Paulhac, Co-fondateur et directeur général de Climbing District
  • Camille Rives, Directrice des investissements du pôle Tourisme, Loisirs et Culture au sein de la Banque des territoires – Caisse des Dépôts
  • José Oliveira, Directeur général du groupe IPF 
  • Jérôme Schatzman, Directeur du Centre Innovation Sociale et Ecologique de l’ESSEC

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Décryptage des enjeux de l’aidance en France https://antropia-essec.fr/decryptage-des-enjeux-de-laidance-en-france/ Mon, 16 Oct 2023 08:31:51 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=14969 En 2023, 1 français sur 5 est aidant. Parmi les aidants actifs (70% d’entre eux), 20% dédient au moins 20 heures par semaine à leur proche, en parallèle de leur vie professionnelle et familiale. Plus de 80% d’entre eux voudraient des solutions pour faciliter leur quotidien, de l’aide financière et/ou matérielle à une meilleure coordination […]

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En 2023, 1 français sur 5 est aidant. Parmi les aidants actifs (70% d’entre eux), 20% dédient au moins 20 heures par semaine à leur proche, en parallèle de leur vie professionnelle et familiale. Plus de 80% d’entre eux voudraient des solutions pour faciliter leur quotidien, de l’aide financière et/ou matérielle à une meilleure coordination des différents acteurs impliqués dans le parcours de la personne aidée (Baromètre des aidants BVA / April, 2022). 

A l’occasion de la journée nationale des aidants (6 octobre), à l’initiative du Collectif Je t’Aide, et parce que tout le monde est amené un jour à être aidant ou à croiser le chemin d’un aidant dans son entourage proche, nous avons proposé à l’action sociale retraite de Malakoff Humanis, et à Hélène de Chanterac, Co-fondatrice de l’association Nouveau Souffle, et Alice Steenhouwer, Directrice de l’association Avec Nos Proches, deux entrepreneuses engagées pour faciliter le quotidien des aidants, de nous apporter leurs éclairages sur les enjeux de l’aidance aujourd’hui et à venir en France. 

 

Quels sont principaux problèmes auxquels nous faisons face en France en matière d’aidance ?

Alice A mon sens, le problème principal est le manque de connaissance et de reconnaissance du terme “aidant”, que ce soit de la part des aidants eux-mêmes, mais aussi du grand public, des pouvoirs publics et des professionnels de santé. Aujourd’hui, il y a 11 millions d’aidants en France dans les chiffres envisagés, et le sujet demeure peu visible au sein de notre société.

Peut-être ne donne-t-on pas suffisamment de visibilité au sujet parce qu’il n’existe justement pas suffisamment de réponses aux difficultés des aidants ? Nous savons qu’avec le vieillissement de la population, le virage ambulatoire s’intensifie : les personnes fragiles restent de plus en plus à domicile, or le recrutement de personnel soignant est en difficulté croissante. On va donc continuer à en demander de plus en plus aux aidants, sauf qu’aujourd’hui il n’y a pas suffisamment de ressources pour répondre à leur demande et qu’en plus, ces ressources sont très disparates d’un département à un autre. 

 

Hélène La sensibilisation des proches aidants n’est pas assez conséquente, mais également celle des professionnels relais, notamment dans les domaines de la santé et du médico-social.

En France, un tiers des aidants n’a jamais entendu parler de ce statut. Je rencontre également beaucoup d’aidants qui savent ce qu’est un aidant, mais ne se reconnaissent pas comme tels, ne l’appliquent pas à leur situation personnelle. Soit parce qu’ils ne sont pas le premier aidant, soit parce qu’ils se sentent d’abord parent, conjoint… avant d’être aidant.

Il y aussi les personnes qui considèrent que pour l’instant, ils n’ont pas besoin de soutien. Il faut passer de logiques d’épuisement, de burn out, à des logiques de prévention. A l’association Nouveau Souffle, nous proposons des accompagnements sur-mesure utilisant des techniques de coaching. Le coaching aide la personne à identifier les ressources à mobiliser de manière durable pour vivre sereinement son rôle d’aidant. Notre vision, c’est qu’être aidant cela peut aussi très bien se passer et être une très belle expérience de vie. 

L’enjeu est donc d’arriver à en parler. Cela passe par des campagnes de communication et sensibilisation bien sûr, mais aussi par l’intégration systématique des propositions de solutions dans des parcours spécifiques : l’intégration, par exemple dans le parcours de l’assurance maladie, de recherche d’emploi ou encore en entreprise, de moments où l’on propose aux aidants de se faire accompagner. Au-delà de la sensibilisation, il faut donc intégrer nos propositions dans des logiques de parcours, pour que le soutien ait lieu de manière proactive à certains moments de vie.

 

Malakoff Humanis Faire entrer un aidant dans une logique de parcours nécessite effectivement de réaliser une communication efficiente, mais également d’agir sur les multiples freins que l’aidant opposera à se faire aider. Accompagner celui ou celle avec qui on s’est promis de vieillir, pour le meilleur et pour le pire, prendre soin de son enfant touché par un handicap ou s’occuper de ses parents vieillissants représente aux yeux des proches aidants une évidence, un devoir moral. C’est dans l’ordre des choses…

Trop souvent nos conseillers de notre dispositif « Autonomie Plus », en charge de l’écoute, du conseil et de l’orientation vers les ressources disponibles pour les aidants et leurs proches, constatent qu’ils vont jusqu’à l’épuisement avant d’accepter d’être accompagnés. La perte d’énergie peut porter préjudice à la personne tel que des symptômes de stress, des douleurs physiques et un sommeil très perturbé…. Armés de leur bonne volonté mais peu préparés à leur tâche qu’ils assument au mieux de leurs capacités, ils se sentent dépassés et éprouvent une forte culpabilité. La question est comment arriver à lever ces freins, sachant qu’il est primordial de prendre soin de soi afin d’avoir la capacité d’aider une autre personne ?

 

 

Quelles sont les causes racines à ces problématiques ?

Alice J’en reviens au manque de ressources qui me semble être une cause racine. Aujourd’hui, ferme-t-on les yeux en comptant sur l’amour et le devoir des familles, des proches, pour se reposer au maximum sur les aidants ? Si on devait soutenir ces 11 millions de personnes (même s’il n’y a pas 11 millions d’aidants qui ont besoin d’un soutien important), les aides publiques ne seraient pas suffisantes pour proposer par exemple un congé de proche aidant ou une aide financière à tout le monde. 

A la racine, on retrouve également l’évolution de nos sociétés ces dernières années. Il y a encore quelques décennies, la plupart des femme étaient au foyer et pouvaient s’occuper d’une personne âgée ou en situation de handicap dans la famille. Le sujet ne posait pas de question. La population mourrait également plus jeune. Les familles vivaient davantage ensemble, ne serait-ce qu’à proximité. Les foyers ont complètement évolué, entre les femmes qui travaillent, qui ont des enfants de plus en plus tard et se retrouvent dans une génération sandwich : “j’ai des parents très âgés, des enfants en bas âge et je travaille”. Les familles s’éloignent également : les aidants se situent à 200km de leurs proches en moyenne. Ces évolutions accentuent encore les enjeux de l’aidance.

 

Malakoff Humanis Au facteur à prendre en compte, le vieillissement démographique couplé à la chronicisation de certaines pathologies pourrait mettre sous tension les proches aidants de personnes âgées fragiles et en perte d’autonomie, notamment lorsqu’elles vivent à leur domicile. S’occuper de son proche au quotidien, sans soutien extérieur par manque de ressources, peut avoir un lourd impact sur l’équilibre au quotidien de l’aidant. Les risques de tensions ou de conflits peuvent facilement survenir face à des décisions difficiles à prendre. Nombreux sont contraints de réduire voire de cesser totalement leur activité professionnelle pour s’occuper de leur proche, avec des impacts sur leurs revenus et parfois un impact négatif sur le calcul des droits sociaux. Cela engendre un effet domino sur la santé, le budget, la famille… Ceci dans un contexte économique et social compliqué qui vient amplifier des situations déjà précaires. Ces situations de parcours de vie nous ont incité à mettre en place un accompagnement sur mesure dédié aux aidants. Leur donner la possibilité de se recentrer sur leurs besoins et de pouvoir être accompagnés dans la résolution des difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien, c’est la force de notre dispositif « Ressources aidants ».

 

 

Quels sont les défis à venir ?

Alice Comme expliqué précédemment, la population est vieillissante. A horizon 2030, 1 français sur 4 sera aidant. En parallèle, le système de santé présente des difficultés croissantes : difficultés à recruter du personnel, soignants en burn out, hausse du maintien à domicile… Comment fera-t-on demain, avec non seulement des aidants épuisés, mais aussi des soignants épuisés ?

Le plus grand défi est de transformer l’accompagnement des personnes aidées, le rôle et le soutien des aidants, trouver un équilibre entre le domicile, les aidants et les soignants pour que tout le monde aille vers du mieux.

 

Hélène Tout dépend des politiques d’incitation, qui sont encore timides. Des choses sont faites en entreprise mais ne s’étendent pas encore à l’administration par exemple, qui devrait être modèle. Derrière, en plus, ce n’est pas suivi, contrôlé, évalué. Quand une entreprise coche la case “je fais quelque chose”, quel est son impact réel? 

En France, il y a des entreprises qui s’engagent. Le label Entreprise engagée Salariés aidants, initié par Klesia et Handéo et déployé en partenariat avec l’Agirc-Arrco, a été créé pour identifier ces entreprises. Cependant, pour aller encore plus loin, nous avons besoin d’évaluer l’impact des actions de soutien aux aidants. Aujourd’hui en France, il y a peu d’actions de soutien aux aidants qui donnent lieu à une évaluation rigoureuse et scientifique. Quel est l’impact d’un certain type d’accompagnement ou de formation sur l’épuisement d’un aidant, sur sa santé mentale, sur son stress, c’est pourtant essentiel pour ajuster les dispositifs. C’est ce que nous avons commencé à faire pour nos ateliers de co-développement. C’est certes compliqué, non seulement car cela requiert des moyens, mais tout simplement aussi parce que nous n’avons pas les données publiques pour évaluer. Il nous faudrait pouvoir identifier par exemple dans les données de l’assurance maladie qui sont les aidants, afin de pouvoir analyser ensuite de manière globale et anonymes leurs données de santé. 

 

Malakoff Humanis — Depuis une dizaine d’année, la conséquence de l’allongement de la vie et le fait d’être parent plus tardivement impactent lourdement la vie familiale et créent de plus en plus de situations de multi-aidance : une personne peut être amené à s’occuper d’un conjoint malade et d’un enfant handicapé en même temps ou d’un conjoint malade et d’un parent en perte d’autonomie liée à l’âge. Les besoins se complexifient et se multiplient tandis que les réponses ne sont toujours pas ressenties comme adaptées.

Par ailleurs, l’éclairage récent mis sur les jeunes aidants via plusieurs études (JAID) ou par des associations comme JADE ou La Pause Brindille nous prouvent que toutes les strates d’âge peuvent être touchées. Il reste encore un gros travail de sensibilisation à mener auprès des professionnels de l’Éducation nationale pour pouvoir mieux les détecter. Les dispositifs de soutien et d’accompagnement sont également à repenser en fonction de leurs besoins. Nous avons pu observer de réelles avancées, notamment dans la nouvelle stratégie 2023 / 2027 « Agir pour les aidants », comme la revalorisation des bourses étudiantes pour des étudiants aidants, des aménagements d’horaires… mais beaucoup de chemin reste encore à parcourir.

La diversification de l’offre de répit est également un défi de taille, avec notamment le déploiement de nouvelles solutions de répit comme le relayage à domicile, et la rendre accessible pour que les aidants puissent davantage les utiliser.

 

 

De quoi avons-nous besoin pour avancer ?

Hélène Il faut renforcer et généraliser les dispositifs de soutien aux aidants qui ont fait leurs preuves à la fois dans le monde de l’entreprise, ainsi que dans le monde médical, où elles n’existent pas aujourd’hui. 

Par exemple, aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons, il existe un certain nombre de programmes d’accompagnement des proches aidants dans les hôpitaux, avec notamment des techniques de coaching, qui ont été évalués scientifiquement et qui donnent des résultats positifs, efficaces sur différents éléments de santé physique et mentale des personnes. 

 

Alice Vaste sujet. En tant que membre du Collectif Je t’aide, nous militons pour plus de visibilité et de reconnaissance du statut d’aidant, pour que l’aidant se reconnaisse comme tel beaucoup plus tôt, et éviter une situation grave causée par la mise en place trop tardive d’aides. Nous demandons plus d’aides, notamment financières, comme des congés pour permettre à l’aidant de prendre des temps de pause, notamment au niveau de son travail. Nous voulons également plus de relais, plus de personnes sensibilisées et formées à cette cause. Nous avons aussi besoin de plus de places et de personnel pour accueillir les personnes aidées : pour que l’aidant se sente bien, il faut que la personne qu’il accompagne se sente bien aussi.

 

Malakoff Humanis — De structurer l’offre d’accompagnement afin de la rendre lisible, accessible et donc utilisable. Réduire les impacts que peut engendrer cette situation devient un enjeu de société. C’est pourquoi il est nécessaire de diffuser la culture de l’aidance et de construire un parcours « aidance » intégrant toutes les parties prenantes, les aidants eux-mêmes, mais aussi les professionnels et les institutionnels. Ceci de manière à la rendre accessible à n’importe quel moment : du début de l’aidance à la fin de vie, le deuil et l’après. Par ailleurs, placer l’aidant au cœur des démarches, faire avec lui et le rendre acteur permet de l’orienter vers des solutions adaptées et pérennes.

 

 

Un souhait à court terme, pour la prochaine journée nationale des aidants ?

Hélène Aujourd’hui, 1 aidant sur 2 est épuisé, et se dit “démuni”. J’aimerais que ce chiffre puisse bouger, puisse être divisé par 2 l’an prochain, soyons fous ! Même si un quart, cela reste beaucoup. 

J’aimerais aussi que l’on puisse discuter, par exemple lors d’une table-ronde, des propositions de soutien aux aidants dans les différents parcours cités plus haut. 

 

Alice  Au nom du Collectif Je t’Aide, je souhaite des relais encore plus importants et partout pour faire connaître le sujet, pour que chaque année les chiffres sur la connaissance et la reconnaissance augmentent. Chez Avec Nos Proches, cette année nous recrutons des bénévoles d’un jour pour parler aux commerçants, professionnels de santé, voisins, amis… du sujet des aidants.

On connait tous un aidant autour de soi, c’est sûr. On est tous “malheureusement” amenés à être aidant un jour. Je dis “malheureusement” parce qu’aujourd’hui, il n’y a pas les ressources nécessaires pour que l’aidance soit définie uniquement comme l’aide qu’une personne veut apporter à une autre. Je souhaite que nous puissions moins en demander aux aidants, afin qu’ils puissent définir leurs limites, et que le proche aidé puisse lui aussi définir ses limites, afin de maintenir le lien affectif qui les lie.

 

Malakoff Humanis — Nous savons qu’il existe de fortes disparités entre les territoires. Les coûts, la qualité et la disponibilité des services ou encore la sensibilisation des aidants aux droits et ressources dont ils pourraient disposer sont très différents d’un département à un autre. Une harmonisation des politiques publiques permettrait à chacun de bénéficier de solutions de proximité et ainsi alléger leur quotidien.

Il est donc nécessaire à la fois d’agir sur les politiques, mais aussi de créer ou renforcer les initiatives territoriales de proximité et ainsi de faire travailler ensemble toutes les parties prenantes au bénéfice de l’aidant.

 

 

 

À propos

 

Malakoff Humanis

Malakoff Humanis est un groupe de protection sociale paritaire, mutualiste et à but non lucratif qui s’engage pour une société plus inclusive. Le Groupe consacre près de 180 millions d’euros pour accompagner les personnes en situation de fragilité et se mobilise pour de grandes causes telles que le bien vieillir, les aidants, le handicap ou le cancer en soutenant l’innovation sociale, en faisant la promotion des actions de sensibilisation et en investissant dans la recherche et dans des projets associatifs.

L’Action sociale retraite, financée par le fonds social de la caisse de retraite Malakoff Humanis Agirc-Arrco, s’engage à accompagner durablement et à protéger chaque jour ses ressortissants (salariés cotisants ou retraités) face aux aléas de la vie (perte d’autonomie, aidance, difficultés financières, deuil, handicap, …) en proposant des solutions adaptées aux différentes situations.

 

Nouveau Souffle

Nouveau Souffle propose des accompagnements personnalisés à tous les proches aidants (salariés, retraités, jeunes…). Elle défend l’idée de la richesse de chaque personne et de chaque période de la vie, promeut une approche globale de la personne en tenant compte de l’ensemble de ses besoins et aspirations.

Aider un proche malade ou dépendant est souvent éprouvant. Nous pensons qu’il est possible de vivre positivement cette période de vie et d’en sortir enrichi.
Être aidant mobilise de nombreuses capacités : gestion de l’organisation, de la fatigue, du stress, des émotions, de la relation, de la décision…

Toutes ces compétences comportementales s’apprennent : nous vous proposons de vous accompagner pour les développer plus avant.
Notre raison d’être : aider les aidants à vivre leur rôle plus sereinement !

 

Avec Nos Proches

Créée en 2008, l’association Avec Nos Proches est une association d’intérêt général ayant pour but de :

  • Rompre l’isolement et la solitude des « proches aidants » en leur proposant un espace de parole libre et ouvert à tous grâce à un service d’écoute par téléphone.
  • Soutenir, informer et orienter les aidants dans un esprit de valorisation des dispositifs d’aides existants sur les territoires.
  • Sensibiliser à la problématique des aidants – en particulier le grand public, les pouvoirs publics, les professionnels du secteur sanitaire, médico-social, social, les entreprises, les élus…

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4 questions à… Louis Soutrelle, étudiant et porte-parole – membre du Conseil d’Administration chez Nightline https://antropia-essec.fr/4-questions-a-louis-soutrelle-etudiant-et-porte-parole-membre-du-conseil-dadministration-chez-nightline/ Tue, 10 Oct 2023 13:59:33 +0000 https://antropia-essec.fr/?p=14947 Depuis 2016, l’association Nightline France agit en faveur de l’amélioration de la santé mentale des étudiants et des jeunes :  A l’échelle individuelle, en permettant à chaque jeune de prendre soin de sa santé mentale et d’acquérir les bons réflexes pour vivre ses années étudiantes sereinement, grâce à la ligne d’écoute nocturne et sa promotion […]

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Depuis 2016, l’association Nightline France agit en faveur de l’amélioration de la santé mentale des étudiants et des jeunes : 

  • A l’échelle individuelle, en permettant à chaque jeune de prendre soin de sa santé mentale et d’acquérir les bons réflexes pour vivre ses années étudiantes sereinement, grâce à la ligne d’écoute nocturne et sa promotion directement dans les établissements d’enseignement mais aussi sur les réseaux sociaux.
  • A l’échelle collective, en permettant aux jeunes de prendre également soin de la santé mentale des autres dans une logique de pair-aidance et d’aller-vers : en formant les 250 étudiants bénévoles de l’association à l’écoute active, sans jugement et non-directive, ou en formant des étudiants à devenir des sentinelles étudiantes* (déjà 190 en Ile-de-France).
  • A l’échelle systémique, en développant des actions fortes de recherche, de communication et de plaidoyer avec d’autres acteurs phares (ligne d’écoute 3114, Psycom, Dites je suis là ou encore Cop1, le RESES, l’AFEV…)

*Les sentinelles étudiantes reprennent le principe des étudiants relais-santé, en se concentrant sur la prévention du suicide en repérant et orientant des pairs en détresse. Sentinelle est un dispositif né de la « stratégie de prévention multimodale du suicide » à un niveau national pour que les citoyens et non soignants puissent aider à la prévention du suicide. Nightline, avec l’aide du Groupement d’Etudes et de Prévention deu Suicide (GEPS), qui a aidé à crée le dispositif au niveau national, et des ARS, propose de former des sentinelles étudiantes, là où le dispositif national ne concerne pas que les étudiants.

A l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu tous les ans le 10 octobre, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Louis Soutrelle, étudiant et ancien écoutant bénévole, désormais porte-parole de l’association Nightline.

 

Quels sont les principaux problèmes auxquels nous faisons face en France concernant la santé mentale des étudiants ?

Beaucoup d’études ont été réalisées dernièrement, par Santé Publique France, l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) ou encore l’INSERM, pour essayer de dresser un état des lieux de la santé mentale des étudiants en France. Malheureusement, les résultats des études de ces derniers mois et de ces dernières années vont dans la même direction : les jeunes ne vont pas bien en France, en tous cas une partie trop importante d’entre eux. Un étudiant sur trois souffre de symptômes dépressifs, un étudiant sur trois souffre de symptômes d’anxiété, et un sur cinq révèle des pensées suicidaires. Et il s’agit des chiffres les plus “cléments”… L’étude de la Mutuelle Des Etudiants (LMDE) parlait de 68% d’étudiants en situation dépressive, 68% en situation d’anxiété, et un tiers ayant déjà eu des pensées suicidaires.

Ce sont des chiffres inquiétants qui ont été, comme les études commencent à le souligner, accentués par la crise du Covid. Même s’il faut faire attention : l’état de mal-être existait généralement depuis bien plus longtemps, et a été accentué par la crise. 

Nous avons constaté les impacts du Covid via les pics d’appels sur notre ligne d’écoute nocturne au moment des confinements. Cependant, aujourd’hui, nous recevons toujours beaucoup d’appels, et l’augmentation est constante.

 

 

Quelles sont les causes racines à ces problèmes ?

La santé mentale, de manière générale, est un sujet complexe car influencé par énormément de facteurs : sociaux, culturels, économiques, politiques, environnementaux. Le point commun de toutes les personnes qui nous appellent est qu’elles ont envie de parler à un autre étudiant, pour avoir des informations diverses et variées. Elles se sentent aussi parfois seules, ou d’autres fois elles ne se sentent pas bien. Cependant, ces sentiments peuvent naître pour beaucoup de raisons : l’une est obligée de sauter des repas à la fin du mois, l’autre vient de se prendre la tête avec son copain ou sa copine… Pour donner un repère, les 3 sujets qui reviennent le plus souvent sur la ligne d’écoute sont les difficultés dans la relation à l’autre (la famille, les amis, les amours), l’isolement, et le stress et l’anxiété liés aux examens.

Aujourd’hui, à tout cela s’ajoutent l’inflation, qui accroît le risque de précarité étudiante, mais aussi les questions climatiques et géopolitiques génératrices d’angoisses.

Il faut également souligner que l’accès aux soins de santé mentale est encore limité. Nous constatons que nous faisons des appels d’écoute certes, mais aussi des appels d’orientation : des étudiants souhaitent voir un psychologue mais ne savent pas comment s’y prendre, ils ne savent pas que le dispositif Mon soutien psy existe, ils ne savent pas énormément de choses en fait. Il faut donc à la fois les autonomiser sur le sujet, mais en parallèle d’un travail des universités qui doivent davantage mettre en lumière les solutions qui existent. Lors de ma dernière visite en amphi, trois étudiants sur la cinquantaine présents connaissaient le Service de Santé des Étudiants (SSE) par exemple. 

L’accès aux soins est aussi limité car les structures publiques (Bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU), Centre médico-psychologique (CMP)…), il faut souvent attendre plusieurs mois avant d’obtenir son premier rendez-vous. Les étudiants doivent donc soit attendre plusieurs mois, soit payer leurs consultations en libéral. En gardant en tête que, d’après une étude de l’OVE en 2021, 25% des étudiants ont renoncé à aller voir un professionnel en raison d’un manque de moyens financiers. 

 

Quels sont les enjeux à venir ? Et les ambitions de Nightline ? 

Nous portons le message qu’il est nécessaire d’agir pour une meilleure santé mentale des jeunes et des étudiants, encore plus parce qu’il s’agit d’une population avec un risque plus important de dégradation de la santé mentale : période de construction de soi plus ou moins facile, départ loin de la famille pour la première fois et risque d’isolement, stress et anxiété liés aux études… 

Nous défendons, dans nos communications et dans nos contacts avec les décideurs publics, la nécessité de développer une stratégie nationale de la santé mentale des jeunes, avec les moyens financiers associés.

En 2020, notre recherche montrait que la France comptait un psychologue pour 30 000 étudiants, quand les recommandations internationales sont de un psychologue pour 1500 étudiants. A la suite de ce premier plaidoyer, nous sommes passés à un psychologue pour 15 000 étudiants : c’est mieux, mais toujours insuffisant. 

En 2022, notre plaidoyer portait sur l’évaluation des propositions du gouvernement, à l’image du Chèque Psy utilisé par seulement 1% des étudiants, ou le dispositif Mon soutien psy boycotté par 90% de la profession (en raison des faibles rémunérations). 

Il faut développer une démarche de santé mentale inclusive et pluridisciplinaire : encourager tous les membres de la société à se mettre autour de la table, pour mieux répondre à la diversité des besoins des étudiants, en disposant d’un large éventail de ressources. Il ne faut pas agir en silo mais dans une logique de parcours, à l’image de notre partenariat avec l’association Cop1 : lors des distributions des paniers repas, nous étions présents pour parler de Nightline. Utiliser cette complémentarité est notre meilleur moyen de faire connaître nos solutions.

Si le Covid a eu la conséquence néfaste d’aggraver les états de mal-être, il a aussi mis en lumière la situation dégradée des étudiants, avec la multiplication des reportages à ce sujet. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de santé mentale, on démocratise le sujet. Nightline prône l’intérêt de parler santé mentale, de déstigmatiser le fait que “parfois c’est ok de se sentir mal”, que “c’est ok d’aller en parler à un professionnel de la santé, à la famille, aux amis”. Mais attention à ce que ce ne soit pas un “effet de mode”, et que les actions menées en ce moment par le gouvernement notamment, qui sont des actions pensées à court terme, soient suivies d’actions pensées sur le plus long terme avec un suivi de leur efficacité. 

 

 

Le souhait de Nightline à court terme, pour la prochaine journée mondiale de la santé mentale ?

Ce serait super que tous les étudiants puissent se sentir légitimes à parler de la santé mentale, avec l’idée qu’elle est aussi importante que la santé physique. Quand tu as mal au genou, tu n’hésites pas, tu vas voir ton médecin. Quand tu ne te sens pas bien, c’est malheureusement beaucoup plus compliqué…

 

 

Pour aller + loin : 

 

L’article 4 questions à… Louis Soutrelle, étudiant et porte-parole – membre du Conseil d’Administration chez Nightline est apparu en premier sur Antropia ESSEC.

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